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Vaudreuil-Soulanges

Une école secondaire inspirante de nouvelle génération

le mardi 16 avril 2024
Modifié à 13 h 43 min le 16 avril 2024
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Élus, dignitaires, personnel scolaire et étudiants ont participé, enthousiastes, à l'inauguration officielle de l'école secondaire des Échos dans le secteur Dorion de Vaudreuil-Dorion. (Photo Journal Saint-François - Yanick Michaud)

De passage dans Vaudreuil et dans Soulanges, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville a profité de l’inauguration de la nouvelle école secondaire des Échos dans Vaudreuil-Dorion pour vanter les mérites de cette nouvelle infrastructure scolaire.

« Elle offre des espaces vastes, de nombreuses possibilités, des activités, c’est formidable une école comme celle-là. Nous voulons offrir de beaux environnements stimulants et elle en contient, des espaces collaboratifs, mais aussi au-delà de la beauté physique, c’est une école qui permet d’aller plus loin », plaide le ministre au sujet de l’école qui a coûté 155 M$. Des sommes nécessaires, « parce qu’au Québec, les besoins sont grandissants », exprime Bernard Drainville, emballé.

La députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, abondait en ce sens. « Il y a eu une explosion démographique ici et les défis sont énormes. C’était un besoin, c’était nécessaire dans la région », indique la députée indépendante qui a salué le nom de l’école qui réfère à l’un des premiers journaux hebdomadaires de la région, L’Écho, fondé par Paul Gérin-Lajoie, lui-même un ancien ministre de l’Éducation.

Un espace privilégié

Construit de matériaux sains, nobles et durables, comme l’aluminium, le bois franc et le verre, l’école des Échos, comme sa jumelle l’École des Navigateurs à Saint-Zotique est l’une des premières de nouvelle génération à être construite au Québec.

« J’ai été privilégié d’être aux premières loges de la première rentrée. J’ai vu des visages heureux, des expressions étonnées, les élèves s’approprient les lieux et c’est particulier de participer à la mise en œuvre d’une telle école. C’est un évènement unique qui aura marqué ma carrière », indique le premier directeur, Jean-François Drouin, qui évolue dans le système scolaire depuis des décennies. « Les membres de l’équipe école voient maintenant à son développement », ajoute-t-il.

Trouver des enseignants

Car il faut bien le dire, aussi belle soit-elle, l’école doit offrir le nombre de professeurs adéquat pour voir à l’éducation de tous les élèves.

« Au Centre de services scolaire des Trois-Lacs, il y a seulement 10 % des enseignants qui sont non légalement qualifiés. Évidemment l’objectif est d’en avoir 100 %, mais la pénurie est un enjeu ici, partout au Québec et ailleurs dans le monde. La solution est de valoriser la profession enseignante. Nous voulons donner le goût aux jeunes de venir enseigner, de devenir TES, éducatrice, mais surtout de rester. Le taux de rétention est primordial. Avec l’aide à la classe, entre autres, on va valoriser et à force de le faire, on va convaincre des jeunes de venir et de rester. Il va falloir mettre de l’avant le positif en éducation, parce qu’il y en a du positif. Y’a de petits miracles qui se produisent dans nos classes tous les jours », évalue le ministre Bernard Drainville.

Il indique que 90 % des enseignants et du personnel scolaire qui sont aux Échos, ont choisi de s’y rendre volontairement. « Changer d’école c’est un défi, mais ces gens l’ont fait et ça indique une belle volonté pour que l’école réussisse », conclut le politicien.