Éclipse totale : vivre pleinement un phénomène rare

Le Centre de services scolaire des Trois-Lacs ayant décidé de garder ses portes ouvertes, la nouvelle école secondaire des Échos à Dorion a décidé de permettre à ses jeunes étudiants de profiter de ce phénomène astronomique.

« Nous avons décidé de commencer la journée trente minutes plus tard et de la finir trente minutes plus tard pour ne pas que ce soit pendant la période de transports. Je suis heureux de voir que plusieurs jeunes soient restés ici cet après-midi pour en profiter. Ne serait-ce que pour cette raison, je suis ravi d’avoir pris la décision de leur faire vivre ça », lance le directeur de l’école, Jean-François Drouin.

Ila étaient plusieurs centaines d’étudiants entourés de leurs enseignants et du personnel scolaire à trépigner d’Impatience dans la cour d’école afin d’assister à ce rare phénomène naturel. L’enseignante de sciences, Michèle Marcil jubilait. « En ce moment la température chute et nous sommes à quelques minutes, mais nous étions préparés. Nous avions fait le tour des classes pour travailler en amont et expliquer le phénomène. Alors quand ce sera l’éclipse totale, on sentira la fébrilité des jeunes qui ont décidé de rester pour y assister avec nous », plaide-t-elle.

Plusieurs se sont réjouis et certains étaient visiblement émus d’avoir vécu l’éclipse totale. Ils savent pertinemment que plusieurs ne seront présents lors de la prochaine à se produire dans la région en 2106, soit dans 82 ans. « Je vais avoir 95 ans, peut-être que je pourrai être là si je suis encore en santé, comme ma mamie qui a cet âge aujourd’hui », lance Elia, une étudiante de secondaire 1, enchantée d’avoir vécu ce moment dont elle se souviendra longtemps, en compagnie de ses amies.  

Ils étaient nombreux à avoir accepté de se présenter à l’école secondaire des Échos et d’y rester pour y vivre en communauté et en société ce rendez-vous naturel qu’il ne sera permis de revoir que dans huit décennies dans la région. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)

Mariola Bakuniak a accepté de rester à la maison lundi pour vivre avec ses deux enfants et leurs copains, le phénomène astronomique directement sur leur porche. Croustilles, bretzels et biscuits faisaient partie des collations préparées pour assister de manière sécuritaire à l’évènement comme une occasion spéciale. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)