Une députée affairée à aider ses citoyens

La députée de Soulanges, Marilyne Picard qualifie de feu roulant la situation actuelle. « Mais on tient bon. Ça bouge. On a des idées et on devient créatif », lance celle qui doit l’aide à son ministère et celle aux Soulangeois. Elle est adjointe parlementaire de la ministre de la Santé et des Services sociaux. Volet santé. « J’amorce mes journées à 6 h et je termine tard en soirée. Tout le monde est fatigué et à fleur de peau, mais on doit continuer. Je lis des centaines de courriels. Je ne voudrais pas en laisser passer un qui créerait une erreur. Sinon, je m’en voudrais pour le reste de mes jours », lance celle qui se dit fière de la gestion de la crise par son gouvernement. « Nous sommes en train de faire quelque chose d’historique. Nos collègues sont merveilleux et nous voyons qu’ils sont humains. Ils s’adressent à la population en disant les vraies choses. »

Une aide dans le comté

En plus d’avoir récemment offert un soutien à l’action bénévole, la députée met la main à la pâte. « Au début je me disais que je pourrais aider en faisant des petits plats pour les familles démunies. Que je pourrais cuisiner. Faire quelque chose. Mais c’est certain que ce n’est pas possible. Mais je me suis dit qu’en achetant local et en livrant des aliments à des groupes d’entraide ça aiderait. C’est différent, mais ça fonctionne », explique celle qui a fait une livraison expresse la semaine dernière. « Nous avons fait une pierre, deux coups, en soutenant l’économie locale ainsi que les organisations de première ligne en sécurité alimentaire de la circonscription. Nous avons fait l’achat de sirop d’érable et de farine. J’ai distribué le tout à cinq organismes afin de les aider dans leur approvisionnement en denrée », lance fièrement Marilyne Picard. [caption id="attachment_81537" align="alignnone" width="444"] La députée de Soulanges, Marilyne Picard croit que les efforts et la manière de consommer localement vont rester. Que les Québécois s’habituent à encourager leurs commerçants régionaux. (Photo Courtoisie)[/caption] Elle s’est procuré le sirop à l’Érablière du Ruisseau, à la Cabane à sucre des pins verts, à l’Érablière du Roy, à l’érablière biologique Au fin délice et enfin à l’Érablière Shirley et Denis Sauvé. L’achat de farine s’est fait chez Le Moulin des Cèdres. « Le sirop d’érable s’est réconfortant. Tandis que la farine, nous avons la chance d’avoir un moulin dans la région. » Elle est persuadée que les denrées serviront à mitonner de bons petits plats. Pour ceux qui souffrent de l’insécurité alimentaire. D’ailleurs elle a distribué le tout sur le pas de la porte des organismes le Café de la Débrouille, le CAB Soulanges, le Centre communautaire des aînés de Soulanges, La Source d’entraide et le Pont Bridging. « Merci pour leur dévouement. En plus, j’ai eu la chance de m’informer directement auprès de ces gens. Prendre le pouls. Ils sont épuisés, mais ils vont bien. On ne lâche pas! », conclut la députée.