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Santé

Un changement nécessaire au sein de l’énorme CISSSMO

le jeudi 29 avril 2021
Modifié à 10 h 05 min le 29 avril 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Edith Gariépy, porte-parole du comité de mobilisation de Sauvons le Centre mère-enfant de Valleyfield estime que le changement à la tête du CISSSMO peut s’avérer comme une bonne nouvelle. « Ce n’est pas ce qu’on demandait précisément. Nous exigions la mise sous tutelle du CISSSMO par le ministère, mais oui, il s’agit d’une bonne nouvelle. Nous avions besoin de changement. Pour une meilleure gestion des ressources humaines. Une meilleure gestion des services. Il y avait aussi des lacunes quant aux relations avec la communauté », dit celle qui réagit ainsi au congédiement d’Yves Masse comme PDG du CISSSMO. La nouvelle est tombée mercredi en soirée. M. Masse sera remplacé par Lise Verreault.

Une immense structure

« Ce n’est pas une seule personne qui pourra changer toute cette structure. Ça ne changera pas, par exemple, l’omerta qui règne dans les CISSS. Mais nous espérons que ça puisse améliorer les choses. Que cette dame soit capable de donner un coup de barre à l’immense paquebot », souhaite Edith Gariépy qui encourage le ministre Christian Dubé à continuer à jeter un œil à la situation. « Du côté de la mobilisation, notre mission se poursuit. Nous souhaitons conserver les services. On a interpellé le ministre, nos députés, le conseil d’administration », précise-t-elle. D’ailleurs, quant au conseil d’administration, elle revient sur l’appui de celui-ci, il y a quelques jours à peine, sur la capacité de gestion d’Yves Masse. « Ça démontre que c’est trop gros. La centralisation des services a fait mal. Qu’il y ait un seul PDG pour tous les CISSS, c’est immense. Les médecins, les infirmières, le personnel hospitalier demandent une gestion à échelle humaine. Un directeur général par hôpital. Avant, il y avait un dg par CLSC. C’était peut-être trop. Mais il faudrait trouver un juste milieu pour ramener les choses convenablement », conclut Edith Gariépy. Elle croit que les membres du conseil d’administration ne sont pas assez concernés puisqu’ils ne parlent pas pour un seul hôpital, mais pour l’ensemble des infrastructures.