Un rodéo rose pour aider la cause

Une initiative d’une jeune infirmière clinicienne, grande amatrice de rodéo, permettra à ceux qui se sentent assez forts pour le faire, de porter le rose pour venir en aide à la Fondation cancer du sein du Québec. Le Rodéo Rose du Rodéo international Valleyfield sera présenté le vendredi en soirée, et on invite les compétiteurs, mais aussi les amateurs, à revêtir le rose pour l’occasion. « Je suis infirmière clinicienne pour la Fondation, mais je suis déjà dans le monde du rodéo depuis ma jeunesse. Je fais des courses de baril. C’est en pratiquant mon sport que j’ai connu Stéphane Daoust et Dominique Perreault, sa conjointe. J’ai eu l’idée de leur proposer la tenue de ce rodéo pour amasser des fonds pour la Fondation », explique Laurence Labelle, qui amorce la vingtaine. La jeune femme altruiste désire aider ceux qui sont aux prises avec cette terrible maladie et a comme objectif de susciter la réaction. « Oui, nous avons un objectif financier, c’est normal, mais nous voulons surtout faire connaître aux gens tout ce que ça comporte. Nous voulons faire la promotion de la Fondation, car elle aide pour la recherche, mais aussi pour du soutien aux personnes touchées et en éducation. Et c’est essentiel. Les gains sont importants dans les dernières années et nous devons poursuivre en ce sens », indique-t-elle. Porter du rose Laurence Labelle sera sur place le vendredi, dès 20 h pour rencontrer les amateurs de rodéo. « Je veux que les gens portent du rose, pour que ceux qui ne seront pas au courant arrivent et se demandent ce qui se passe. Nous voulons créer un mouvement de masse et inciter les gens à poser des questions. Plusieurs compétiteurs ont accepté de porter au moins une pièce de vêtement rose, pour nous aider », dit Laurence Labelle, ajoutant que tous les dons peuvent aider. Elle précise que la Fondation a offert 45 M$ en dons pour la recherche sur le cancer du sein, le soutien et l'éducation, et qu’une femme sur huit au Québec sera atteinte de cette maladie. On compte 6500 nouveaux cas par année au Québec et pour une infime partie,  ce sont des hommes qui en sont atteints. « Heureusement, au fil des ans, le taux de survie a augmenté pour 5 ans à 87 %. Ça augmente et c’est bien, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Et nous devons en parler aux gens pour qu’ils soient au courant », conclut la jeune infirmière dévouée, qui portera admirablement bien le rose au cours de cette soirée enlevante au parc Marcil de Salaberry-de-Valleyfield le vendredi 10 août.