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Peter Truksa dit avoir rempli son mandat

le mardi 26 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 26 mai 2015
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

L’ex-directeur général de la Société du vieux canal, Peter Truksa, n’a rien à se reprocher dans l’exercice de restructuration qu’il a mené au sein de l’organisme et qui permet aujourd’hui de dégager des profits.

M. Truksa souhaitait apporter cette mise au point à la suite des articles parus la semaine dernière, en précisant que son mandat n’a pas été renouvelé tout simplement par ce qu’il arrivait à terme.

Il rappelle qu’il était embauché à temps partiel à raison de 26 heures-semaine, mais qu’il en effectuait souvent jusqu’à 30. Il se qualifie davantage comme un développeur que comme un gestionnaire au quotidien.

 «J’avais un mandat bien défini lorsque j’ai été engagé en février 2014, celui de faire des constats pour savoir pourquoi la Société ne générait pas de profits après 8 ans, établir une stratégie de rentabilité et compléter les projets laissés en suspens; mais pas pour gérer le bar et les bateaux», dit-il.

Il rappelle que le même genre d’exercice qu’il avait mené à la Marina de Valleyfield avait permis d’éponger le déficit de 350 000 $ et de faire passer le chiffre d’affaires de la Marina à 1 M$.

Le constat qu’il a tiré à la Société du vieux canal, c’est «qu’il y avait trop de chefs pour le nombre d’Indiens», en ce sens qu’il y avait 5 administrateurs pour 14 employés, selon lui. De plus, le système de gestion n’était pas appliqué comme prévu. C’est pourquoi la structure administrative a été modifiée et que 2 des 5 gestionnaires ont perdu leur emploi. «Il n’y avait rien de personnel là-dedans», dit-il, en précisant que les deux personnes ont eu l’opportunité de soumettre leurs candidatures.

Peter Truksa affirme par ailleurs que certaines mesures implantées dès l’an dernier ont permis de dégager des profits de plus de 40 000 $, bien que la contribution de la Ville ait été diminuée de 25 000 $ et que l’activité nautique ait connu une baisse de 20 % au Québec.

Il a aussi travaillé à compléter des ententes de partenariat et revoir la politique d’achat de la Société, en plus de dégager des pistes de développement pour l’infrastructure nautique. Parmi celles-ci, il note un projet de location de gondoles électriques et l’augmentation des places à quai dans la section ouest.