Société

Patrick Lagacé tourne «Deuxième chance» à Valleyfield

le mardi 03 avril 2018
Modifié à 9 h 17 min le 03 avril 2018
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

De passage à Salaberry-de-Valleyfield récemment pour tourner des images de la 3e saison de l’émission Deuxième chance, qu’il coanime à ICI Radio-Canada télé, le journaliste Patrick Lagacé en a profité pour rencontrer l’équipe du journal Saint-François. Questionné sur cette 3e saison de Deuxième chance, qu’il coanime avec Marina Orsini, le journaliste multiplateforme parle du même modèle que les années précédentes, axé sur des témoignages de gens qui souhaitent revoir des personnes qui ont joué un rôle déterminant dans leur vie. Mais il dit croire que ce sera encore meilleur. « Je pense que ça va être meilleur parce qu’on est tous meilleurs au sein de l’équipe, que ce soit dans la prise d’images, dans la recherche ou à l’animation. On sait davantage ce qui peut nous donner de bonnes histoires », dit-il. On ne peut toutefois dévoiler la teneur de l’épisode enregistré à Salaberry-de-Valleyfield, la première de la saison qui prendra l’antenne l’automne prochain. Toujours est-il que le secret, le défi de ce genre d’émission réside dans la recherche, convient Patrick Lagacé. « Le défi, c’est surtout d’identifier les bonnes histoires dans la masse de propositions qui nous sont soumises. On reçoit énormément de dossiers et il faut savoir trouver leur potentiel de conclusion afin qu’il soit satisfaisant à la fois pour le participant et pour le téléspectateur. Tout ça découle d’une recette mystérieuse qui n’est pas une science exacte; il y a une grande part d’instinct là-dedans. » Les vases communicants de l’information Que ce soit à titre de journaliste, de commentateur ou d’animateur, Patrick Lagacé est omniprésent depuis quelques années dans le paysage médiatique québécois. Outre Deuxième chance, on peut aussi le voir à Deux hommes en or à Télé-Québec, l’entendre commenter l’actualité à la radio avec Paul Houde au 98,5 FM, ou lire ses chroniques dans le quotidien La Presse. « Il y a des jours où je suis très occupé, mais d’autres pas, confie-t-il. La beauté de l’affaire, c’est que je travaille avec le même matériel qu’est celui de l’information, dans lequel il y a beaucoup de vases communicants. Quand je m’informe pour une chronique à la radio, la même information va me servir pour le journal, etc. » Lagacé admet toutefois que le passage de l’écrit à la télévision a nécessité une immense adaptation pour lui. « Quand je suis arrivé aux Francs-Tireurs, je posais des questions comme pour une entrevue dans le journal. Ma question pouvait durer une minute. On a même dû jeter une entrevue parce que mes questions étaient trop longues pour en faire un bon montage », raconte le journaliste. Témoin privilégié de l’actualité, Patrick Lagacé est appelé à commenter les multiples dossiers qui ponctuent la vie des Québécois. Il se dit particulièrement interpellé par ceux reliés à la santé et aux services sociaux. « C’est spécial de voir que de plus en plus de gens ont de la misère à obtenir des services dans un délai acceptable, dit-il. C’est un gros enjeu actuellement et il y a des questions à poser là-dessus. Je trouve ça à la fois complexe, fascinant mais également nécessaire. »