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Orages violents: et si ce n’était qu’un début

le lundi 25 juillet 2016
Modifié à 0 h 00 min le 25 juillet 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Arbres déracinés, toitures endommagées, gazebos détruits et même coupoles de retransmission abîmées, les traces de l’orage qui a frappé la région le samedi 23 juillet sont nombreuses. Sans être alarmiste, plus le mercure se réchauffe et plus les orages seront nombreux.

Le vent et la pluie ont été sans merci dans le Suroît lorsque l’orage est passé le samedi 23 juillet vers 14 h. Il est facile de constater les dégâts en faisant une simple promenade dans les rues campivallensiennes. De nombreux arbres ont été déracinés sous la force des vents qui, selon Robert Michaud, météorologue à Environnement et Changements climatiques Canada, ont atteint jusqu’à 100 km/h.

«C’est un front froid qui a balayé le sud du Québec, indique M. Michaud. Il y a eu de fortes rafales de vent combiné à de la pluie et de la grêle à certains endroits.»

Le mois de juillet 2016 pourrait passer à l’histoire pour le nombre d’orages. «Le mercure se situe à cinq ou six degrés au-dessus de la normale, confirme le météorologue. Plus il fait chaud et plus le risque d’orage est élevé. De plus, le mois de juillet est toujours plus propice à ce genre de situation. Il y a aussi la position géographique à prendre en considération. Le Suroît est une zone de prédilection pour les orages en raison de sa proximité avec l’eau et qu’il y a une zone de transition des vents à proximité.»  

Si le passé ne garantit pas l’avenir en matière météorologique, les orages pourraient connaître une accalmie dans les prochaines semaines. «En août, le soleil perd graduellement de sa force. Cela a pour effet que la température chute. Donc, les risques d’orages diminuent.»

Les employés du Service des travaux publics et ceux du Service communautaire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield ont été particulièrement occupés à la suite de l’orage. Comme l’explique l’adjointe administrative des travaux publics, les appels ont été nombreux.

«Nos services ont sécurisé les endroits problématiques, dit la dame. Le contremaître de garde a reçu plusieurs appels. Il faut comprendre que tous les arbres municipaux en bordure de route sont de notre ressort et que ceux dans les parcs sont sous la responsabilité du Service récréatif et communautaire.»