culture

Nouvelle reconnaissance pour le site Droulers/Tsiionhiakwatha

le mercredi 12 juin 2019
Modifié à 11 h 37 min le 12 juin 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le site Droulers/Tsiionhiakwatha de Saint-Anicet a lancé officiellement sa saison d’activités le mardi 11 juin, tout en annonçant qu’il avait obtenu sa reconnaissance d’agrément du ministère québécois de la Culture et des Communications. Présente au lancement, la directrice régionale du ministère pour la Montérégie, Annie Gaudreau, a fait savoir que cet agrément constituait l’équivalent d’un sceau de qualité pour le centre d’interprétation de Saint-Anicet. Valide pour une période de 5 ans, il lui permet également de déposer une demande au Programme d’aide et de financement des institutions muséales. «S’il répond aux critères du programme, le site pourrait ainsi bénéficier d’une aide financière annuelle pour une période de trois ans», explique la directrice régionale. 19e saison Exemple édifiant de collaboration avec la communauté autochtone, le site Droulers/Tsiionhiakwatha n’en est pas à sa première reconnaissance. Le ministère de la Culture l’a déjà classé Bien patrimonial en 2016; de plus, le centre d’interprétation collectionne les prix de tourisme et il est considéré comme Lieu historique du Canada. Le site a également servi de lieu de tournage pour un documentaire de la National Geographic Society et pour le film Hochelaga terre des âmes. [caption id="attachment_64760" align="alignnone" width="444"] Le nouvel ouvrage sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha a été dévoilé en présence de Pascal Perron, directeur du Centre et des archéologues Pierre Corbeil, Claude Chapdelaine, Norman Clermont, Christian Gates-St-Pierre, et des étudiantes Marie-Ève Boisvert et Jolyane Saule. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption] Selon le directeur général du Centre, Pascal Perron, cette reconstitution grandeur nature d’un village iroquoien constitue le 2e site archéologique le plus visité au Québec, derrière le musée de Pointe-à-Callières. Le site Droulers/Tsiionhiakwatha accueille annuellement quelque 15 000 visiteurs en provenance d’une cinquantaine de pays. Néanmoins, ses installations caractérisées par la présence d’une palissade et de traditionnelles maisons longues auront besoin d’un rafraîchissement, a indiqué M. Perron, d’où le besoin de nouvelles sources de financement. «Les matériaux qui ont servi à construire nos maisons longues ne s’achètent pas à la quincaillerie du coin, rappelle-t-il. La remise à neuf de nos bâtiments représente à lui seul un budget d’environ 100 000 $.» [caption id="attachment_64761" align="alignnone" width="444"] La directrice régionale du ministère de la Culture et des Communications pour la Montérégie, Annie Gaudreau, a confirmé l’agrément du Centre d’interprétation. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption] École de fouilles Ce lancement a par ailleurs donné lieu au dévoilement d’un nouvel ouvrage didactique de 484 pages sur le site Droulers/Tsiionhiakwatha, réalisé par une vingtaine de collaborateurs du Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Colligé sous la coordination de l’archéologue Claude Chapdelaine, cet ouvrage de la série Recherches amérindiennes au Québec, de Paléo-Québec, est le 3e réalisé à la suite de fouilles menées dans le secteur, après ceux touchant les sites Mailhot-Curran et McDonald. L’École de fouilles y mène des travaux depuis 2010, à l’initiative de Norman Clermont, puis de Pierre Corbeil et Claude Chapdelaine. Cette année, une quinzaine d’étudiants y explorent le site Isings, dans le secteur Cazaville, sous la direction de Christian Gates-St-Pierre. [caption id="attachment_64762" align="alignnone" width="444"] Phillip Whitecree et Nataly Jacobs représentent la communauté mohawk d’Akwesasne au conseil d’administration du Centre d’interprétation.(Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption] [caption id="attachment_64763" align="alignnone" width="444"] Trois ouvrages didactiques ont été réalisés sur les différents sites de fouilles archéologiques de Saint-Anicet. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption]

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