Les Braves ralentissent le tempo et s’inclinent

Malgré un barrage de 43 lancers et deux buts rapides en l’espace de moins de trois minutes en début de duel, les Braves ont dû s’avouer vaincus par la marque de 6-5 à l’issue des tirs de barrages jeudi soir dans leur match inaugural à domicile.

Quelques secondes après avoir posé le genou au sol dans le cadre de l’hymne national, les Braves se sont rapidement relevés et ont attaqué le filet de l’Inouk de Granby pour y marquer après 26 secondes de jeu.

Deux minutes plus tard, ils inscrivaient un second filet qui chassait le gardien Mathis Lussier de son poste. L’Inouk en a profité pour reprendre des plumes et rapprocher le pointage. « C’est fâchant parce qu’avec les deux buts, nous avions imposé le tempo. Mais nous avons décidé d’arrêter de jouer à notre rythme et nous avons joué à leur vitesse. Et à ce jeu-là, ils nous ont battus. Nous n’aurions pas dû ralentir », indique l’entraîneur-chef David Rochon, dépité.

Si bien qu’après soixante minutes de jeu, les deux formations présentaient un pointage de 5-5. La prolongation n’ayant pu faire de maître, c’est pendant la fusillade que les Granbyens ont pris la mesure des Campivallensiens qui n’ont maintenant qu’un gain en six duels depuis le lancement de la saison régulière.

Fait plutôt inusité, aucun attaquant des deux formations n’a pu tromper la vigilance des gardiens pendant une dizaine de rondes en fusillade. C’est au 11e tour que David Côté a pu déjouer Thomas Tétreault qui a néanmoins bien fait devant la cage des Braves. « D’habitude, même quand c’est long, il y a des échanges de buts. Mais là, les gardiens se sont dressés », plaide le mentor des Braves.

Dans le revers, Félix-Olivier Beaudin a bien fait en marquant deux filets pour les locaux. Alexis Bourboin a marqué un but et ajouté deux mentions d’aide à sa fiche.

Un gros test

Les hommes de David Rochon tentent de renouer avec la victoire vendredi en soirée dans le cadre d’un voyage qui les mènent à Montmagny pour y affronter l’Everest de la Côte-du-Sud. « C’est un gros challenge. Notre premier programme de deux matchs en 24 heures. Après une ouverture locale émotive. Que nous avons échappée. En plus, il nous manque deux ou trois gros joueurs. Dont nos 20 ans qui avaient des examens universitaires qu’ils n’ont pu déplacer. On va voir ce que ça va donner », philosophe David Rochon.