Des réfrigérateurs pour satisfaire la faim des jeunes

La Fondation des Enfants de Beauharnois a constaté que plusieurs jeunes arrivent à l’école avec un lunch incomplet ou sans repas. Pour y remédier et aider les enfants dans le besoin, l’organisme a remis des réfrigérateurs contenant des lunchs gratuits dans toutes les écoles primaires de Beauharnois et de Saint-Étienne-de-Beauharnois.

«Ça arrive que certains enfants de 1re année aient seulement un demi-sandwich et quelques-uns en 6e année ont moins que ça», informe Louis Godin, instigateur du projet et trésorier pour la Fondation. 

«Quand j’étais au primaire, ça m’est arrivé d’oublier ma boite à lunch sur le coin de l’autobus, ajoute-t-il. Les jeunes peuvent fouiller dans les frigidaires lorsqu’ils ont faim.»

Soucieuse de l’éducation des jeunes, la Fondation des Enfants de Beauharnois travaille depuis l’automne 2022 sur le projet, pour lequel elle commande des plats de l’organisme Coin du partage qui œuvre pour la sécurité alimentaire. 

Joëlle Leduc, enseignante de 4e année à l’école Saint-Étienne de Saint-Étienne-de-Beauharnois, mentionne qu’avec cette initiative, cela enlève également du stress sur les épaules de l’enfant et de ses parents lors d’un oubli de boite à lunch.

«Si un petit garçon n’a pas son lunch, il ne sera pas fonctionnel pour l’avant-midi, indique-t-elle. C’est difficile aussi pour les parents d’aller transporter une boite à lunch oubliée à son enfant à cause du travail. Avec le réfrigérateur à notre bibliothèque, les enfants sont moins gênés d’aller se chercher un repas.» 

Cette dernière mentionne que ce projet aide les élèves avec des difficultés de comportement et de l’attention. «Ils peuvent aller à la bibliothèque, se prendre un fruit, se calmer et revenir en classe», renchérit-elle.  

Des coupons dîners

La Fondation des Enfants de Beauharnois offre également des coupons dîners aux adolescents qui ont de la difficulté à se procurer un lunch à la cafétéria de l’école secondaire des Patriotes de Beauharnois.

«On connait le gestionnaire de la cafétéria, conclut Louis Godin. On a acheté des passes à donner à ceux qui sont dans le besoin.»