Opinion
Tribune libre

Le nom d’une ville ne peut-être tronqué

le jeudi 30 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 30 avril 2015

SALABERRY-DE-VALLEYFIELD - Je suggère que la Municipalité régionale de comté de Beauharnois-Salaberry, mieux connue par son sigle de MRC, adopte la dénomination de Municipalité régionale de comté de Beauharnois-Salaberry-de-Valleyfield.

Il devrait en être de même pour toutes les organisations qui agissent sur ce territoire et qui utilisent actuellement l’appellation de Beauharnois-Salaberry.

Selon les règles de la toponymie, dans toutes les communications officielles, un toponyme constitue une entité qui ne peut être tronquée.

Qui plus est, dans un contexte de promotion régionale, c’est toute la MRC qui aurait avantage à ce que la désignation de Salaberry-de-Valleyfield apparaisse dans son entièreté, car c’est l’élément «Valleyfield» qui possède la plus grande notoriété, ailleurs au Québec et au-delà.

Sans rien enlever aux autres municipalités du territoire, il faut rappeler que 64 % de la population de la MRC demeure à Salaberry-de-Valleyfield et que c’est à cet endroit qu’il y a la plus grande activité économique. Ce serait lui rendre justice que son nom apparaisse intégralement dans l’appellation des organisations supra-régionales.

Finalement, dernier argument jouant en la faveur de l’utilisation du vocable MRC de Beauharnois-Salaberry-de-Valleyfield, il y a eu un précédent créé lors de la tenue de la 46e Finale des Jeux du Québec – Hiver 2011 Beauharnois/Salaberry-de-Valleyfield.

Marcel Lalonde

Salaberry-de-Valleyfield