Jean-Luc Pomerleau veut garder le marché public en place
Le conseiller du quartier Champlain n'a aucunement l'intention de voir disparaître le marché public de son secteur. Il souhaite même continuer à le développer à son emplacement actuel, rue Hébert.
«Commercialement parlant, avant d'entrer un deuxième piano [une caisse enregistreuse], ton premier doit jouer à longueur de journée», a-t-il imagé.
Bien que le marché public ait triplé son nombre de marchands réguliers, pour atteindre la trentaine cette année, il n'est pas encore à pleine capacité. On évalue à 35 le nombre d'exposants qui peuvent être présents simultanément.
En plus, quelques milliers de dollars, pigés à même le budget de quartier de M. Pomerleau, ont été investis avant d'embellir le site.
«Réhabiliter le poste de police coûterait une couple de millions, dit-il. On se concentre donc ici pour le moment. Si on veut y aller plus gros, ok. Mais on doit maximiser son endroit actuel avant.» Quant à son emplacement, il le juge aussi centré que s'il se trouverait sur la rue Nicholson.