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Encourager l’économie locale en indiquant la provenance des aliments

le mercredi 25 juillet 2018
Modifié à 9 h 24 min le 25 juillet 2018
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Alors que de nombreux consommateurs indiquent vouloir boycotter les produits américains, des commerçants d’ici suggèrent plutôt de le voir comme une manière d’encourager l’achat local.  « C’est certain que nous voulons encourager les produits locaux. Nous avons justement eu une récente rencontre d’équipe pour trouver un moyen de mieux indiquer les produits en provenance du Québec, mais surtout des produits campivallensiens ou du Suroît par exemple », indique Frédérick Vincent, dont la famille vient d’acquérir le magasin IGA Extra Famille Vincent de Salaberry-de-Valleyfield. « Évidemment, ce qui parle aux gens, le principal élément sensible, c’est le prix. Mais il y a une clientèle qui embarque dans ce mouvement. Et à prix égal, il vaut mieux encourager un producteur local », dit-il. [caption id="attachment_51096" align="alignnone" width="521"] On tente d'indiquer le mieux possible la provenance des arrivages frais.[/caption] Fraises, maïs, citrouilles, de nombreux produits maraîchers d’ici se retrouvent sur les étalages de ce marchand qui fait affaire avec Sobey’s. « Sobey’s nous encourage à le faire et nous cherchons un moyen pour mieux indiquer cette provenance. Nous essayons de mettre en place un programme pour faciliter la transmission de renseignements aux clients. Ceux-ci ont besoin d’indication et nous travaillons sur ce dossier. Il y a des clients pour qui c’est important et alors que les États-Unis livrent une guerre, nous le sentons plus qu’à l’habitude. Les consommateurs sont sensibilisés et ils savent que c’est la meilleure façon d’encourager l’économie », affirme Frédérick Vincent. Idem chez Fordham Même son de cloche du côté de Nathalie Léger, directrice opérationnelle chez Metro Plus Fordham à Saint-Zotique. « Les gens répondent bien à notre récente stratégie et nous avons de bons commentaires, mais l’important pour plusieurs c’est les producteurs locaux », note-t-elle. D’ailleurs, Metro Plus Fordham fait affaire avec une dizaine de fournisseurs ou producteurs locaux, pour les fraises, les bleuets, les endives et bien d’autres produits de la grande région, allant de Sainte-Marthe à Saint-Clet, en passant par Saint-Zotique, Coteau-du-Lac, Huntingdon ou Vaudreuil-Dorion. «Nous voulons que les gens consacrent leurs achats aux produits du Québec ou du Canada », a indiqué Nathalie Léger à une consœur journaliste de Châteauguay récemment.