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Il en coûtera 49 millions $ pour restaurer une digue

le mercredi 29 novembre 2017
Modifié à 14 h 11 min le 29 novembre 2017
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

CHANTIERS. La facture en lien avec les travaux de restauration de la digue de la centrale des Cèdres s'élèvera à 49 millions $, ce qui représente une augmentation de 9 millions $ par rapport aux prévisions faites il y a plus d'un an. Mardi, la société Hydro-Québec  ainsi que les citoyens de Salaberry-de-Valleyfield et Les Cèdres ont pu prendre connaissance de l'étude d'impact réalisée par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). L'ensemble du dossier a été soumis à la population lors d'une séance d'information tenue en après-midi au Pavillon des bénévoles de la municipalité Les Cèdres. En soirée, Hydro-Québec a organisé une rencontre «portes ouvertes» à l'étage de l'ancien hôtel de ville de Saint-Timothée, rue Saint-Laurent. Au total, une cinquantaine de personnes ont assisté à ces consultations publiques visant à expliquer les travaux majeurs qui devraient s'échelonner de l'automne 2018 au printemps 2020. Le chantier consiste à améliorer l'étanchéité et la stabilité de la digue construite en 1914 afin de créer un canal d'amenée pour diriger l'eau du fleuve Saint-Laurent vers la centrale hydroélectrique. [caption id="attachment_42383" align="alignnone" width="521"] La réfection de la digue de la centrale des Cèdres est maintenant estimée par Hydro-Québec à 49 millions $. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] «La réfection de la digue permettra de minimiser le risque d'érosion de la fondation de la structure et de prolonger sa durée de vie d'une soixantaine d'années», a expliqué au «Journal Saint-François» Caroline Belley, coordonnatrice des projets chez Hydro-Québec. Lors des récentes inspections effectuées sur la digue, de l'infiltration et des écoulements en provenance du canal d'amenée ont été constatés. Afin d'assurer la pérennité de la structure, Hydro-Québec accomplira des travaux d'imperméabilisation sur près de 350 mètres, côté Nord, et devra excaver une partie du talus de la digue. Du côté Sud, Hydro-Québec ajoutera un filtre inverse sur environ 1190 mètres dans le bassin de Saint-Timothée et de 120 mètres dans celui de la Pointe-du-Buisson.  Ces travaux seront exécutés durant la période où le niveau des bassins est abaissé, entre les mois de novembre et d'avril. Mesures d'atténuation du bruit Compte tenu des préoccupations manifestées par des résidents de la municipalité Les Cèdres, Hydro-Québec  a prévu des mesures d'atténuation du bruit qui sera causé par le transport des matériaux. Dans le secteur Saint-Timothée, le chantier amènera le passage d'environ 20 camions à l'heure sur la route 132 entre l'autoroute 530 et le barrage. Des signaleurs seront présents, notamment en périphérie de l'école Marie-Rose. [caption id="attachment_42384" align="alignnone" width="521"] Le chantier nécessitera la fermeture du lien cyclable sur le barrage de Saint-Timothée à l'été 2019.[/caption] En ce qui concerne la maîtrise de la végétation, Hydro-Québec doit abattre des arbres sur la digue afin de permettre l'accès à la zone de travaux. «Puisque la présence d'arbres pourrait fragiliser la digue et compromettre sa stabilité, l'entreprise évaluera la possibilité de couper d'autres arbres hors chantier», précise Marie-France Barrette, conseillère en relations avec le milieu. Plus de 40 emplois directs et indirects, incluant le personnel d'Hydro-Québec, sont rattachés à ce projet. Selon les règles de la CCQ, 50% de la flotte de transporteurs doivent être des camionneurs-artisans. Toute personne, groupe ou municipalité désirant s'y opposer doit faire une demande à la ministre Isabelle Melançon, au plus tard le 30 décembre, à l'adresse suivante: Cabinet de la ministre, édifice Marie-Guyart, 675, boulevard René Lévesque Est, 30e étage, Québec, G1R 5V7.