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Batailleur et son amour de la musique rap

le mardi 26 mai 2020
Modifié à 15 h 08 min le 26 mai 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Batailleur. Un nom à retenir pour les amateurs de rap québécois. Batailleur. Jean Laberge. Un jeune homme originaire de Salaberry-de-Valleyfield qui a embrassé il y a quelques mois à peine la vie de chanteur. « J’ai des amis qui sont des rappeurs depuis de nombreuses années. Je connais beaucoup de gens dans le domaine. D’ailleurs, ils sont ignorés, mais ils font de l’excellent rap. Ainsi, je me suis mis à chanter et ils m’ont poussé. Ils ont découvert ma voix. Je suis heureux et c’est ce que je veux faire », explique le jeune artiste qui a poussé ses premières notes en octobre 2019. C’est B-Rhymes, un ami, producteur, qui a décelé le talent dans les cordes vocales du chanteur.

Un adepte depuis de nombreuses années

En contrepartie, Jean Laberge écoute du rap depuis longtemps. « Depuis mon adolescence. Douze ou treize ans. J’écoute les vétérans du rap québécois. Caya, Stevie Maniac. Ils sont inspirants. J’ai eu la chance de prendre part au RapStock avec Caya à La Factrie. C’est formidable », explique Batailleur qui aspire maintenant à créer un premier album. « Mon ambition en 2020, je voudrais sortir un mix tape ou un album. J’ai déjà quatre singles sur YouTube. Ça va bien. Je fais des collabos avec B-Rhymes. Sous le label BRDT Prod.  Nous sommes actifs. On profite de ce confinement pour écrire et chanter », raconte Batailleur.

Un hit pour sa conjointe

L’artiste de la mélodie rythmée ne tarit pas d’éloges à propos de deux choses qui lui ont sauvé la vie. « La musique. Mais aussi ma conjointe. Ça fait quatre ans que nous sommes ensemble. J’étais un délinquant. Qui ne savait pas où il s’en allait. J’étais dans les drogues dures. Elle m’a sorti de ça », dit Batailleur qui a d’ailleurs écrit Petite Fleur Bleue pour son amoureuse. « Une chance qu’elle est là. Elle est comme la musique. Maintenant, à la place de faire des crises de rage et vouloir me battre avec tout le monde, j’écris de la musique. J’écoute des pistes de musique. Et ça fait du bien. Ma thérapie, c’est la musique », explique le chanteur. Il évalue actuellement les possibilités de tenir des spectacles virtuels sur YouTube avec B-Rhymes au cours de l’été. « Pas parce que nous sommes confinés qu’on ne peut pas partager notre musique et l’amour que nous avons pour cette musique », conclut Batailleur. https://www.youtube.com/watch?v=r9JsHQgK258