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Alexandre Chevrier fait sa place avec les Roughriders

le jeudi 05 juillet 2018
Modifié à 15 h 42 min le 05 juillet 2018
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Pour Alexandre Chevrier, la glace est brisée. Le footballeur a disputé son premier match professionnel avec les Roughriders de la Saskatchewan samedi passé. La somme de tous les efforts pour l’ancien du Collège de Valleyfield qui joue par passion. Celui qui évolue à la position de secondeur a joué sur les unités spéciales dans une défaite de 23-17 contre les Alouettes. Il est devenu le deuxième ancien Noir et Or, après Jason Lauzon-Séguin, à évoluer dans la Ligue canadienne de football. Le résultat n’est pas celui escompté, mais Chevrier a emmagasiné de l’expérience. «La glace est brisée, dit-il, rejoint à son domicile quelques heures avant la partie contre les Tigers Cats de Hamilton. J’avais déjà joué quatre parties hors concours auparavant. Je sais donc à quoi m’attendre. » Après avoir opté pour une cinquième saison universitaire avec le Vert et Or de l’Université Sherbrooke l’an dernier, le footballeur est retourné en Saskatchewan. Au terme de son second camp professionnel, il s’est taillé un poste sur l’équipe d’entraînement. Après deux parties, il a eu à revêtir les épaulettes pour un premier «vrai» match. «L’entraîneur des unités spéciales [Craig Dickenson], m’avait dit de me préparer en début de semaine, mentionne Chevrier. Deux jours avant la partie, j’ai signé mon contrat de joueur actif; c’est un moment spécial. Tu réalises à ce moment tous les efforts que tu as mis pour arriver à ça. » Il avoue ne s’être jamais mis de pression pour accéder au niveau professionnel. Le secondeur a toujours joué au football parce qu’il aimait ce sport. C’est toujours le cas aujourd’hui. Quant à sa performance personnelle, le joueur défensif dit avoir bien joué, sauf un jeu qu’il aurait pu faire différemment. «En temps qu’athlète, tu veux toujours faire plus de plaqués ou mieux protéger ton joueur», laisse-t-il entendre. Riderville À Regina en Saskatchewan, c’est vert Roughriders. Le logo est tapissé partout. «On voit les logos et les drapeaux sur les autos, assure-t-il. Il doit y avoir cinq magasins avec uniquement des items de l’équipe. Les jours de matchs, les gens portent du vert, [caption id="attachment_50125" align="alignright" width="210"] Lors d’une partie hors concours, Chevrier (# 38) avec d’autres gradués du Vert et Or de l’Université Sherbrooke.[/caption] on voit beaucoup de gilet. Et quand notre défensive est sur le terrain, c’est extrêmement bruyant. C’est vraiment impressionnant. » Dans cet univers, il vit en colocation avec Alexandre Gagné, un centre-arrière qui a été son coéquipier avec le Vert et Or. «D’avoir un gars que tu connais, ça aide, avoue-t-il. Mais après la saison à Sherbrooke l’an dernier, je suis revenu à Saskatchewan alors je connais les visages. » Quant à la différence entre le jeu universitaire et professionnel, il la minimise. Le jeu est un peu plus vite, mais ça demeure du football. «À l’université, je réussissais à me démarquer par ma rapidité et mes habiletés athlétiques, souligne Chevrier. Mais dans la Ligue canadienne de football, tous les joueurs sont athlétiques. C’est donc plus difficile de se démarquer. »