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L'esprit de famille d'Alexandre Chevrier

le vendredi 27 août 2021
Modifié à 0 h 00 min le 27 août 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Alexandre Chevrier est emballé à l’idée de défendre les couleurs des Alouettes de Montréal cette saison. (Photo Alouettes de Montréal – Dominick Gravel)

Alexandre Chevrier est heureux de retrouver le football. Dans un environnement près de sa famille avec les Alouettes. Une équipe au sein de laquelle on retrouve de nombreux Québécois. Des éléments qui l’ont convaincu de se rapprocher de la maison. 

Après deux saisons en Saskatchewan avec les Roughriders, le secondeur a opté pour un changement. Même si la décision n’a pas été facile à prendre. «Les Riders m’ont offert un contrat et j’avais l’offre des Alouettes en même temps, dit-il. Je suis devenu père dans la dernière année et on a envisagé de rester dans l’ouest pour voir du pays. Mais pour la famille, on a décidé de revenir. C’était important qu’on se rapproche d’elle.»

L’ancien joueur du Noir et Or du Collège de Valleyfield était un partisan des Alouettes. Il y a vu plusieurs matchs. Une de ses premières sorties avec sa conjointe était même à une partie au stade Percival-Molson. 

«C’est spécial de porter ce casque-là, convient Chevrier. J’ai hâte à vendredi [ouverture locale des Alouettes]. Ma conjointe, mes parents et mes amis seront dans les estrades. L’équipe va aussi retrouver ses partisans. »

Il a aussi constaté le progrès de l’équipe en 2019. Le joueur défensif est heureux de s’ajouter à une formation en ascension. «Je veux continuer le travail qui a été entrepris ici», assure-t-il.
Un vestiaire particulier

Après une année avec l’unité familiale, Chevrier a renoué avec ses coéquipiers. Et les Alouettes présentent un environnement qui l’impressionne. «Pour être franc, je n’ai jamais été dans un vestiaire aussi serré que ça, lance-t-il. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir beaucoup de francophones dans l’équipe. Mais ça apporte quelque chose de particulier pour sûr. »

Pour lui, c’est une belle démonstration que le réseau québécois de football dispose d’un bel encadrement et d’un potentiel à considérer. Chevrier rappelle qu’il a fait son chemin vers la Ligue canadienne de football après avoir joué ses années collégiales en division 3. 
 

Les unités spéciales

La saison est jeune et les Alouettes jouent pour .500 (1-1) avant de jouer un premier match dans leur nid montréalais. «On a une belle équipe, assure Chevrier. À Calgary, on l’a échappé un peu, notamment avec les nombreuses pénalités. Mais on tourne la page. On a tous les outils pour aller loin. »

Chevrier évolue sur toutes les unités spéciales. Après deux parties, un plaqué apparaît à ses statistiques. «On est à instaurer une belle chimie, dit le footballeur. Je suis très satisfait de l’encadrement du coordonnateur [Mickey Donovan]. Il est très intense et à l’écoute de ses joueurs. C’est un homme avec de bonnes valeurs. »

C’est sous une canicule que Chevrier et ses coéquipiers se préparent pour la visite des Tiger Cats de Hamilton. Un match disputé le 27 août à 19 h 30.