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Conseils pour éviter d’acheter une « maison hantée » sans le vouloir

le samedi 30 octobre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 27 octobre 2021

Au Québec, un vendeur se doit d’informer les acheteurs qu’il y a eu une mort violente. (Photo gracieuseté)

Les films d’horreur ne sont pas votre tasse de thé? Dans ce cas, vous n’avez certaine­ment pas envie d’emménager dans une nouvelle demeure et de découvrir, quel­ques semai­nes plus tard, qu’il s’y produit des phé­­nomènes inexpliqués! Voici quel­ques conseils pour éviter d’acquérir par mégarde une « maison hantée ».

Informez-vous sur la divulgation des stigmates

Certaines provinces ont (ou n’ont pas) l’obligation de révéler aux acheteurs potentiels les éléments pouvant entraîner la stigmati­sa­tion d’une propriété (meurtre, suicide, crime, etc.). Au Québec, un vendeur se doit d’informer les acheteurs qu’il y a eu une mort violente sur place.

Faites vos propres recherches

Effectuez des recherches sur Internet en utilisant l’adresse de la propriété qui vous intéresse. Vous découvrirez peut-être grâce à des articles, à des documents historiques ou à des coupures de journaux qu’il y a eu des morts suspectes sur place ou que la maison est bâtie sur un terrain au lourd passé (ancien cimetière ou champ de bataille, par exemple).

Questionnez les voisins

Si vous croisez des voisins dehors, profitez de l’occasion pour leur poser quelques ques­tions. Ceux-ci pourraient vous donner d’intéressantes informations, et ce, particulièrement s’ils demeurent dans le quartier depuis longtemps!

Examinez l’historique de la maison

La propriété a-t-elle été vendue et rachetée plusieurs fois au cours des dernières années? A-t-elle perdu beaucoup de valeur? De tels changements pourraient indiquer qu’il se passe quelque chose d’étrange avec cette mai­son. Posez des questions!

Chose certaine, n’hésitez pas à confier vos inquiétudes à votre courtier immobilier. Celui-ci pourra s’assurer de ne rien laisser de côté pour que vous preniez une décision éclairée!