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Pas question de fermer un aréna à Salaberry-de-Valleyfield

le vendredi 29 septembre 2017
Modifié à 14 h 17 min le 29 septembre 2017
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

CENTRES SPORTIFS. Au lieu de penser à fermer un aréna au détriment des jeunes sportifs de la communauté, pourquoi ne pas trouver les moyens nécessaires pour assurer la pérennité des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield dans leur structure actuelle. Tel est le raisonnement du nouveau président de l'organisation, Martin Lacroix, qui a été clair dans son approche à la suite de son élection à la tête des CSSV. «Ce n'est pas dans les plans de céder la gestion des Centres sportifs à la Ville. Il y a des ajustements à faire et des sous à investir mais il faut regarder les avenues possibles. Il n'a jamais été question d'une reprise des arénas par la Ville dans nos réunions. J'ai bien l'intention de compléter mon mandat», affirme le président. Chose certaine, cette prise de position ne concorde pas avec la plate-forme d'un candidat à la mairie, Miguel Lemieux, qui écrit dans son programme électoral: «Tout d'abord, il est impératif de régler le cas des centres sportifs. Considérant l'impossibilité de plus en plus évidente d'assurer la rentabilité de trois arénas sur le territoire de la ville, il serait donc avisé de cesser d'accorder la gestion des centres sportifs à une entité distincte et de rapatrier les arénas dans le giron de la municipalité. M. Lemieux poursuit en ces termes: «Mon intention serait de transformer l'un des arénas en complexe multisports dont la présence est devenue incontournable pour une ville de taille de Valleyfield. Également, de fusionner les arénas avec la Cité des Arts et des Sports afin d'assurer une meilleure synergie entre les différentes installations sportives.» Le nouveau président des CSSV, Martin Lacroix persiste à dire que l'organisation des Centres sportifs doit demeurer en place. «C'est certain que les coûts d'exploitation ne sont pas donnés mais il existe des manières d'augmenter les revenus.  Il faut regarder les options et nous devrons trouver des façons de louer les glaces laissées libres, notamment durant le jour. On va se pencher là-dessus», promet Martin Lacroix. Jean Laberge, qui siège au conseil d'administration des Centres sportifs depuis toujours, a pour sa part remis sa démission en tant que trésorier. «J'ai présenté un plan de redressement  qui nous aurait permis d'avoir plus de 200 000 $ par année dans les poches des Centres sportifs et j'ai essuyé un refus de la Ville. Dans ces conditions, il était devenu difficile de continuer comme trésorier», de signifier M. Laberge.