Société

Manifestation au bureau de la Régie du logement

le jeudi 07 décembre 2017
Modifié à 14 h 48 min le 07 décembre 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Des porte-parole et membres et Comité Logement Valleyfield ont manifesté devant les bureaux de la Régie du logement jeudi pour dénoncer l’attitude de l’organisme dans les dossiers d’expulsion des locataires. Selon certains des représentants rencontrés sur place, les délais sont beaucoup plus long à la Régie lorsqu’il s’agit de répondre à une plainte de locataires, contrairement aux plaintes de propriétaires de logements. Selon les chiffres du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), près de 70% des quelque 46 000 dossiers ouverts à la Régie en 2016-17 visait l’expulsion de locataires. La grande majorité de ces plaintes concerne le non-paiement de loyer «et ces demandes sont entendues très rapidement par la Régie (1,5 mois), estime le Regroupement. Pourtant, on explique que si des locataires refusent de payer, c’est souvent en raison de hausses de loyer répétées alors que leurs revenus n’augmentent pas suffisamment. Le RCLALQ demande au gouvernement que les locataires puissent invoquer l’état du logement et la situation des locataires pour se défendre en cas de non-paiement de loyer. Il demande aussi que la résiliation du bail puisse être possible seulement si le propriétaire est en mesure de démontrer le préjudice sérieux. On souhaite également que toutes les causes présentées à la Régie du logement soient entendues selon le principe du premier arrivé, premier servi.