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VIDÉO - Le corps d’un chevreuil se dépose dans l’eau à proximité de leur terrain

le lundi 05 juin 2023
Modifié à 14 h 56 min le 05 juin 2023
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La carcasse du jeune chevreuil située à une dizaine de pieds de la rive, est visible malgré les cagues et les reflets du soleil. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)

La carcasse d’un jeune chevreuil décédé plus tôt ce printemps est venue se déposer dans le Fleuve Saint-Laurent, à proximité de la maison située au 1695, boulevard Bord-de-l’Eau.

Les citoyens vivent avec la bête décédée, immergée sous leurs yeux, depuis plusieurs semaines. « Ça fait près d’un mois que la situation dure. Les autorités municipales avaient dit qu’ils allaient pouvoir venir le chercher, mais en bout de ligne ils remettaient toujours ça. Ils ont finalement demandé à ce que nous l’amenions nous-mêmes sur le bord de la route pour qu’ils viennent le ramasser le long du chemin », indique une Campivallensienne parlant au nom de ses deux voisines.

« Ce sont deux dames âgées qui ne plongeront pas à l’eau pour aller chercher un chevreuil. Nous voulons des réponses claires de la Ville. Nous payons des taxes et nous voulons profiter du bord de l’eau. Actuellement, ce n’est pas agréable », plaide-t-elle.

 

 

Difficile de faire bouger la bête

Pour les autorités de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, il semble difficile de pouvoir faire quelque chose. « Toute intervention dans l’eau doit se faire avec l’autorisation du fédéral. La rive est de juridiction provinciale », indique-t-on du côté des communications de la Ville, ajoutant que les animaux sauvages sont de compétence provinciale également avec le ministère de la Faune.

« Cependant, même si la Ville ne peut rien faire, du personnel a fait une inspection sur place lors du signalement. Il est impossible de rentrer de la machinerie sans passer par le voisin et sans nuire à son aménagement. Tel que constaté, la nuisance n'est pas en termes d’odeur, mais bien visuelle et psychologique. Nous comprenons le désagrément pour la citoyenne, mais notre champ d’action est limité », ajoute Audrey St-Aubin, conseillère en communication.

Intervention humaine

La Ville va cependant tenter de mettre la citoyenne en contact avec Jean-Michel Lalonde de l'école de plongée ÉcoDive afin de trouver quelqu’un qui pourrait tirer le chevreuil vers le courant. « La nature poursuivra son œuvre, mais plus loin, en espérant que cette action humaine minimale et que le temps soient des solutions », conclut-on à la Ville.
 

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