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Une main criminelle allume un nouvel incendie au Centre du Partage

le mardi 26 septembre 2023
Modifié à 15 h 04 min le 26 septembre 2023
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Au cours des dernières années, au moins quatre tentatives de mettre le feu criminellement ont eu lieu au Centre du Partage. Cette fois, l’incendie a détruit des dons destinés à la revente et à venir en aide aux gens plus démunis de la société. (Photo Journal Saint-François Gaétan Prégent)

Pour la deuxième fois en moins d’un an, une main criminelle a intentionnellement mis le feu aux biens du Centre du Partage à proximité de la rue Loy à Salaberry-de-Valleyfield.

L’incendie s’est déclaré autour de minuit et trois appels au moins sont entrés chez les pompiers pour du feu, des flammes et de la fumée. « C’est un cabanon et un cube de type entreposage qui étaient en feu et nos pompiers se sont empressés de procéder à l’extinction. Comme tout laissait croire que c’était criminel, le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec qui a dépêché des enquêteurs », explique le directeur du Service incendie de Salaberry-de-Valleyfield, Frédéric Paquette.

Il indique que les dommages sont évalués entre 10 000 et 15 000 $ et qu’une dizaine de pompiers se sont déplacés pour circonscrire l’élément destructeur. Heureusement personne n’a été blessé.

Les locaux épargnés cette fois

Francine Leith Miron, présidente du conseil d’administration du Centre du Partage n’en revenait pas que des individus malfaisants s’en prennent à un organisme de la sorte. « Encore. C’est effrayant que les gens puissent agir de la sorte, ils ne comprennent pas que c’est vos dons, c’est pour aider la société », lance celle qui a vécu le même genre de sentiments il y a moins d’un an. « Heureusement, cette fois ça n’a pas touché les locaux. L’année dernière, le bureau de la directrice générale avait été détruit », plaide la dame qui avait dû fermer les portes pour quelques semaines.

Quant aux policiers, ils confirment que c’est un geste criminel qui a été posé et que l’enquête est en cours.

Francine Leith Miron a pu voir les images des caméras de surveillance. « On voit une personne mettre le feu, se diriger derrière et intentionnellement mettre le feu. Ça n’a aucun sens ce que les gens peuvent faire », déplore l’altruiste femme impliquée dans la communauté depuis des années.