Un coroner attribue le décès d'une fillette à une méningite
La fillette de 10 ans avait été examinée à quelques reprises avant de décéder. (Photo Shutterstock)
La mère d’une fillette de 10 ans, de Howick, décédée en mars 2023 après deux visites à l’hôpital a pu obtenir une réponse à ses interrogations dans le rapport d'un coroner qui attribue le décès à une forme de méningite.
«Jade Bergevin est décédée d'une leptoméningite. Il s'agit d'un décès naturel», conclut la coroner Karine Spénard dans son rapport rendu public le 16 mars.
Au lendemain du décès, la mère avait fait une publication sur les réseaux sociaux dans laquelle elle racontait s’être rendue à l’Hôpital d’Ormstown le 1er mars, alors que l’enfant témoignait de saignements dans une oreille. «Ils nous ont dit que Jade avait une otite perforée… ils lui ont prescrit des gouttes pour les oreilles et des antibiotiques…»
La fillette a également été vue à l’Hôpital Sainte-Justine le 7 mars, où on leur a dit que son oreille guérissait, d’arrêter les antibiotiques; qu’elle avait un virus gastro et qu’il fallait lui donner du Pedialyte pour qu’elle s’hydrate. «Elle vomissait tout ce qu’elle mangeait et buvait», écrivait-elle.
Une semaine plus tard, le 14 mars, l’état de santé de la jeune fille s’est détérioré et malgré des tentatives de réanimation aux hôpitaux à Ormstown et à Sainte-Justine, celle-ci est décédée d’un arrêt cardiaque. C'est ce qui a amené la mère à soupçonner une certaine négligence de la part des deux établissements de santé.
Dans son analyse, la coroner rappelle ces différentes étapes. Elle mentionne qu'une otite peut parfois se compliquer et entraîner une méningite, occasionnant certains symptômes observés chez la fillette, mais qui «pouvaient toutefois s'apparenter à d'autres problèmes de santé.»
La coroner évoque également un possible problème de communication entre l'équipe médicale et les parents de Jade, qui avaient quitté l'hôpital sans que celle-ci ait obtenu officiellement son congé des médecins. «... il est donc difficile de savoir si son décès aurait pu être prévenu si elle était restée à l'hôpital », poursuit-elle. Elle conclut que les interentions médicales menées auprès de la fillette l'ont été «selon les standards de pratique médicale.»