Actualités
Société

Un appel lancé aux indépendantistes du Suroît

le mardi 19 novembre 2019
Modifié à 15 h 38 min le 19 novembre 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Pour les membres de la table régionale de l’Organisations Unies pour l’Indépendance, les OUI-Québec, le temps est propice pour parler du projet d’indépendance. « Le timing est bon. Nonobstant les résultats électoraux. On sent la renaissance de la fierté québécoise. Nous ne sommes pas encore rendus au référendum, mais il y a une conjoncture », perçoit Véronique Poirier de la Table régionale du Suroît. En fait, l’organisation prendra forme dans les prochaines semaines, alors que l’on convie les souverainistes à l’assemblée de fondation. « Au cours des dernières années, un réseau d’indépendantistes du Suroît a collaboré sur une base plus ou moins formelle aux différentes actions et campagnes des OUI-Québec », indique Véronique Poirier, entourée de Daniel Mallette, Pierre LaGrenade et Denis Besner, des indépendantistes de la première heure. L’assemblée se tiendra le mardi 3 décembre à 19 h à La Factrie.

Une vague et un élan de fierté

« Il nous apparaît essentiel de créer un lieu de concertation ayant comme mandat de bâtir la solidarité entre toutes les composantes du mouvement indépendantiste québécois », juge la jeune femme qui parle d’un mouvement apolitique. « Il s’agit d’un mouvement citoyen. Non partisan. L’objectif premier est l’indépendance. Ce n’est pas de faire de la politique. Qu’importe le parti, nous acceptons les partisans. On invite les gens à se prononcer. À amener des arguments », ajoute Véronique Poirier. La première assemblée vise à adopter des statuts et règlements. On y élira le premier conseil d’administration. Selon les organisateurs, on attend au moins une cinquantaine de personnes. « Nous ne sommes pas proches d’un mouvement large. On sait que depuis 25 ans, le sujet est moins à l’ordre du jour. Il y a un grand chemin à parcourir, mais actuellement on appelle au rassemblement », dit Pierre LaGrenade, conscient qu’il y a beaucoup de travail à faire. « On recentre le débat et on le remet à la mode. Le Québec a tout ce qu’il faut pour faire l’indépendance. Devenir un modèle dans bien des domaines », plaide-t-il. À l’occasion de cette première rencontre qui désire mobiliser l’ensemble des organismes, groupes et personnes favorables à l’indépendance, on attend Claudette Carbonneau, présidente nationale de OUI-Québec. Elle prendra la parole pour promouvoir l’engagement des Québécois dans toutes leurs diversités à réaliser l’indépendance.