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Taxe en souffrance pour les Centres sportifs

le mercredi 03 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 03 juin 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Alors que chaque propriétaire d’une résidence à l’obligation de payer son compte de taxes municipal et scolaire, le Journal a appris que les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield sont en retard dans le paiement du compte de taxe municipale de l’aréna Salaberry.

Dans les faits, l’administration des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield est en attente d’une audience auprès de la Commission municipale du Québec (CMQ), dans le but d’obtenir une exemption des taxes foncières, puisque la corporation est un organisme à but non lucratif (OBNL).  

En ce sens, elle respecte les conditions de la CMQ, soit «la tenue de toute activité d'ordre informatif ou pédagogique destinée à des personnes qui, à titre de loisir, veulent améliorer leurs connaissances ou habiletés dans l'un ou l'autre des domaines de l'art, de l'histoire, de la science et du sport ou dans tout autre domaine propre aux loisirs, pourvu que la possibilité de profiter de l'activité soit offerte, sans condition préférentielle, au public.»

Néanmoins, la situation financière des centres sportifs ne semble pas des plus reluisante. En entrevue avec le Journal, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, a confié que la Ville a mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton afin d’étudier certaines possibilités quant à l’avenir des trois arénas du territoire.  D’ailleurs, M. Lapointe confirme que le retard dans le paiement de taxe se situe à plus de 100 000 $.

«Le conseil d’administration a déjà adopté certaines recommandations faites par la firme d’experts. Nous ne sommes pas inquiets, mais nous sommes rendus à revoir l’utilisation des arénas», explique le premier magistrat.

Dans les avenues envisagées, le maire Lapointe souligne que la possibilité de transformer un aréna en gymnase a été étudiée. «Il y a des normes strictes à respecter. La hauteur en est une. On avait pensé créer un terrain de soccer intérieur, mais il semble que la hauteur du plafond ne respecterait pas la norme. Toutefois, il faut augmenter l’usage des bâtiments dans lors des périodes creuses. Cela peut aussi passer par la présentation de spectacles ou même par l’organisation de danses pour les jeunes.» 

Rénové à grands frais dans la cadre des Jeux du Québec, présentés à Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois à l’hiver 2011, il serait étonnant de voir l’aréna Salaberry changer de vocation puisqu’elle dispose d’un système permettant d’avoir une glace 12 mois par année. Toutefois, il est permis de croire que l’aréna du Centre civique ou celle du secteur Saint-Timothée pourrait avoir une nouvelle utilisation.

«Il y a un petit comité de formé déjà. Notre objectif pour 2015 est de régulariser la situation. Ce n’est pas le passé récent qui est problématique c’est le vieux passé. Il est aussi important de préciser que nous ne sommes pas à revoir l’administration des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield. Dans les recommandations qui nous ont été soumises, l’administration est en aucun temps mise en cause.»

Pour sa part, l’un des administrateurs contactés a fait savoir que l’aréna Salaberry n’a jamais eu d’audience à la CMQ depuis les rénovations. «On s’en va en commission. Il n’y a aucun litige et il est important de mentionner que c’est juste un volet du compte de taxe qui est en souffrance», atteste René Monette, administrateur.

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