Les arbres du parc Delpha-Sauvé se racontent
Robert et Francine Poupard, Denis Gervais et Judy-Fay Ferron de CRIVERT sont heureux de mettre les arbres du parc Delpha-Sauvé en valeur dans un nouvel audioguide. Ils apparaissent en compagnie du maire Miguel Lemieux et du conseiller du quartier Robert-Cauchon, Jean-François Giroux, qui appuient le projet. (Photo Journal Saint-François : E.T.)
Le parc Delpha-Sauvé regorge d’arbres dit remarquables. Des feuillus ou des conifères qui habitent les lieux par une présence fascinante. Ceux-ci se racontent à travers un audioguide qui met en lumière les géants de cet espace vert.
Cette initiative se veut une mise à jour du circuit des arbres imaginé par CRIVERT en 2013. Avec le temps, les numéros cloués aux troncs ont disparu, parfois rongés par les écureuils. L’organisme de protection écologique a opté pour une option moderne.
Les capsules audios disponibles via le site de la Ville permettent de découvrir l’ampleur de ces arbres. «Les messages amènent à réfléchir sur la position des feuilles par exemple, explique Judy-Fay Ferron de CRIVERT. Il y a aussi des anecdotes sur les usages de ces arbres comme le chêne rouge qui est important dans la fabrication du whisky.»
Le parc Delpha-Sauvé est un joyau quasi centenaire. Les arbres qu’on y retrouve sont caractérisés par des choix esthétiques de leur époque. Les espèces indigènes et d’autres ornementales importées se côtoient dans cette oasis de verdure au centre-ville.
Cet outil technologique pourra accompagner une promenade dans le parc. Initié par CRIVERT, il a reçu le support de la Ville et le financement de la Banque TD.
On envisage déjà ajouter l’arboretum Frédérich-Back et la végétation riveraine du vieux canal à la carte interactive.
Un centre-ville pas comme les autres
Salaberry-de-Valleyfield peut s’enorgueillir d’avoir de la nature riche au centre-ville. «La valeur du parc est inestimable, juge le maire Miguel Lemieux. Les gens nous parlent toujours du parc et de la baie lorsqu’il est question du centre-ville. À notre échelle, le parc Delpha-Sauvé est notre Central Park ou notre parc du Mont Royal, mais mieux situé.»
Il a ajouté qu’au moment de développer la vision de «Ville phare», les discussions ont rapidement tourné autour du centre-ville avec ses aspects nautique et de verdure. «Jamais on ne pense à ça habituellement lorsqu’il est question d’un centre-ville, poursuit-il. C’est ce qui nous démarque. C’est notre force. Ça demeure un défi de faire réaliser aux Campivallensiens que ce n’est pas normal.»