Sports
COVID-19

Le rêve olympique de Florence Maheu repoussé d'un an

le mercredi 01 avril 2020
Modifié à 14 h 59 min le 01 avril 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

La kayakiste Florence Maheu devra attendre à 2021 pour vivre son rêve olympique.  Après la décision radicale du Comité olympique canadienne de ne pas envoyer ses athlètes à Tokyo cet été, le Comité olympique international a opté pour reporter son événement en 2021. «Avant la décision du CIO, presque 50 % des athlètes n'étaient pas encore qualifiés, ce qui représente un gros processus, a mentionné l'athlète. Avant les Jeux olympiques, il devait y avoir quatre courses et deux ont déjà été annulées. Le report d'un an des Jeux olympiques va permettre aux pays de remplir les quotas et aux athlètes d'être mieux préparés. » Florence Maheu se trouvait à Valleyfield lorsqu'elle a répondu aux questions du Saint-François. Le Québec venait d'être mis en pause, une situation qui compliquait l'entraînement de l'athlète élite. «Je suis chanceuse quand même j'ai eu de l'aide de la Cité des Arts et des Sports qui m'a prêté de l'équipement, a-t-elle indiqué. Mais le coaching et la préparation physique se font à distance. Ce n'est pas l'idéal. » La Campivallensien a aussi pu pagayer sur la rivière Saint-Charles. Cependant, les portes pour le parcours de kayak sont dans le garage du Centre Valleyfield qui a rapidement été fermé. Florence Maheu a pu dresser un parcours avec les portes laissées en place cet hiver et quelques autres qu'elles possédait. Depuis, le parcours de kayak d'eau vive, situé dans la rivière Saint-Charles entre le Centre Valleyfield et la résidence La Tourellière a vu son accès fermé. Voyages reportés Le 22 mars, Florence Maheu devait mettre le cap sur le Brésil pour les Championnats pan-américains. Ensuite, c'est vers Tokyo qu'elle devait se diriger pour la sélection nationale. La kayakiste d'eau vive qui parcourt le globe depuis plusieurs années est même revenue de l'Australie le 4 mars. «On a rien senti là-bas, il n'y avait aucune différence dans notre quotidien, a-t-elle relaté. Ça prenait de l'ampleur en Chine, on le constatait. Mais revenir au pays a été simple à ce moment. »