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Tribune libre

« LA CASERNE », suite et fin

le dimanche 19 juin 2022
Modifié à

(Photo Journal Saint-François - Archives)

M. John D’Angelo,

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre texte dans le Journal St-François du 15 juin dernier.  J’y ai appris beaucoup de choses et je vous en suis reconnaissant.

Loin de moi l’idée de faire perdurer notre « conversation », mais votre long texte si instructif mérite quelques petites précisions auprès de lecteurs cupides de savoir.  Permettez-moi simplement certains commentaires à tous destinés.

Je ne suis pas un journaliste. Aussi il ne me revient pas de faire des recherches poussées pour mieux connaître vos entreprises. À ma connaissance, trop peu de choses, hormis le menu de vos entreprises, ont été publiées dans les écrits locaux en ce moment. Cependant, avouez aussi que la consultation de vos sites internet de restaurants ne nous apprend pas grand’choses sur leur histoire et sur le contexte dans lequel ils ont été fondés.  Par conséquent, mon texte pose des questions. Presque tout mon texte d’ailleurs est présenté sous forme de questions. C’est là une curiosité bien naturelle que peut ressentir tout citoyen ordinaire tel que moi.

J’ai posé des questions, vous et M. le maire Lemieux avez donné d’excellentes réponses et je l’apprécie beaucoup. Mon but, reconnaissez-le, était tout simplement de savoir et de comprendre.  Questions « piquantes » des fois, je l’admets. Mais ce type de questions incite mieux certains politiciens à répondre, ce qui fut fait. En ce cas-ci, vous avez ajouté généreusement vos propres réponses : c’était inattendu, mais c’est grandement pertinent et apprécié.  Grâce à moi, avec mes questions et à vous ainsi qu’à M. Lemieux pour les réponses, les lecteurs du Journal sont mieux renseignés, comprennent mieux votre noble démarche et vos buts pertinents dans le contexte de la revitalisation du centre-ville.  

On peut même ajouter, vous en conviendrez, que vous et moi avons fait pour vos restaurants une « publicité » bougrement pertinente, invitante et même salivante. C’est à vous que revient de faire la promotion de vos entreprises et non à moi de faire des recherches pour les faire à votre place. Je vois que vous avez compris cela et l’avez fait judicieusement en répondant à mes questions et ça, sans aucun frais.  Oserions-nous penser que « vous m’en devez une » ? Absolument pas : je suis un bénévole pour certains organismes locaux. Pourquoi pas en ce cas-ci ?

Parlant de questions, je tiens à vous faire remarquer que même ce que vous considérez comme une incitation au boycottage est présenté sous forme de question également.  En ce sens, vous avez, tout comme monsieur le maire Lemieux, confondu les termes AFFIRMATIONS et QUESTIONS. C’était là une interrogation incisive, je l’avoue, mais tout de même une question comme les autres et non une affirmation.

Je voudrais ajouter aussi que la phrase mentionnant votre établissement  Angela & i  a été ajoutée par la rédaction du Journal.  En effet, lorsque j’ai écrit mon texte, l’annonce de ce restaurant n’était pas encore publiée, mais l’a été entre le moment de mon envoi et la publication dans le journal.  Le « I » majuscule n’est donc pas de moi. D’ailleurs vous pouvez remarquer que cette phrase s’insère mal dans le contexte où elle se trouve.  Le rédacteur en chef pourra vous confirmer ce fait.

En conclusion, je peux vous dire que je réitère mon affirmation voulant que mon but était de mieux faire connaître vos entreprises aux fervents lecteurs du Journal et que ce but est grandement atteint. Je tiens simplement à vous rendre hommage pour cette réponse exhaustive et généreuse que vous avez si bien exprimée.

Votre texte vous honore et je vous assure que, comme vous, je veux le meilleur pour notre ville.   

Merci de votre générosité et je vous souhaite le meilleur succès possible dans vos entreprises campivalenciennes.

Jocelyn Gagnon
Salaberry-de-Valleyfield