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COVID-19

Il déplore de ne pouvoir assister à l'échographie de son enfant à naître

le lundi 01 juin 2020
Modifié à 16 h 48 min le 01 juin 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Samuel Galipeau a écrit une lettre au nom de tous les pères en devenir à François Legault et le Dr Horacio Arruda. Des futurs papas qui ne pourront assister à l'échographie de leur enfant à naître. «Je ne demande pas la charité mais simplement une permission spéciale pour tous les pères et mères qui auront un "enfant confinement ", de pouvoir assister à ces moments qui n’arrivent qu’une fois, écrit-il Je sais très bien que vous avez beaucoup de dossier à régler. Mais vous rendriez une maman rassurée et un papa très heureux.» Dans sa missive, Samuel Galipeau remercie M. Legault et le Dr. Arruda pour leur travail à arrêter la pandémie. Alors que l'on déconfine plusieurs secteurs d'activités, l'accès aux salles d'échographie demeure restreint. Le futur père est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assister à cette étape importante de la parentalité. «Comprenez moi, je ne cherche pas à attirer la sympathie mais je crois que la plus belle chose au monde est de voir, surveiller et comprendre le développement de son enfant, mentionne M. Galipeau. S’il n’y avait pas de pandémie, je ne serais pas ici à écrire ces mots pour vous faire part de mon opinion.» Il sait que certains pourraient ne pas partager son point de vue. Mais comme il l'écrit, un premier enfant, ça n'arrive qu'une seule fois dans la vie. «J’ai envie de raconter à mon enfant que j’étais là, que j’étais présent pour elle et sa mère. Surtout que je désirais plus que tout au monde avoir une petite fille, ce souhait a été réalisé.» Aucun accompagnateur Questionné sur le sujet, le CISSSMO a répété les mesures mises en place depuis le début de la pandémie. « Selon les directives du ministère de la Santé et des Services sociaux, les rendez-vous de suivi de grossesse sont considérés essentiels et doivent être maintenus, a indiqué le Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest. Cependant, afin de limiter la circulation et les risques de contamination, aucun visiteur n’est admis lors des rendez-vous de la femme enceinte en clinique, en maison de naissance ou à l’hôpital, à moins de situations exceptionnelles. Cela inclut les conjoints, les enfants et les accompagnants. Par contre, un accompagnateur est accepté lors de l’accouchement.» Le CISSSMO ajoute que la directive est la même pour tous les suivis en clinique externe. Il reste à l'affût des mesures d'assouplissement que pourraient annoncer le ministère.