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Environnement

Deux forêts en compensation pour une fuite de gaz toxique

le mardi 27 septembre 2022
Modifié à 14 h 25 min le 27 septembre 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Sur la photo de gauche à droite, Jean-Marie Latreille, président de CIEL, Jean-Luc Génier et André Hébert, administrateurs et Pierre Léger, bénévole. (Photo gracieuseté)

Une somme de 600 000 $ allouée au Centre d’intendance écologique Latreille (CIEL) dans un jugement de la Cour supérieure rendu en mars dernier a contribué à la création de deux réserves naturelles dans la région. 

Cette compensation s'inscrit dans les suites du recours collectif intenté contre CEZinc au lendemain de la fuite de trioxyde de soufre survenue le 9 août 2004 et dont le nuage toxique s’était répandu jusque dans l’ouest de l’île de Montréal. Dans un précédent jugement datant d'août 2021, la juge Chantal Masse avait confié au CIEL le mandat de créer des réserves naturelles à titre de mesures compensatoires pour cette fuite de gaz.

Grâce aux sommes compensatoires accordées, le Centre d’intendance écologique Latreille (CIEL) a depuis fait l’acquisition de deux boisés, dont un d’une superficie de 10 hectares situé dans le secteur Saint-Timothée au coût de 240 000 $, auquel a également contribué la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour un montant de 90 000 $.

Par ailleurs, Le CIEL a également fait l’acquisition d’un autre boisé d’une superficie de 84 hectares sur le rang 4 à Godmanchester. Cette acquisition au coût de 155 000 $ a pu se concrétiser en marge d’une campagne de financement menée au sein de la communauté régionale.

L’organisme tient d’ailleurs à remercier tous ces contributeurs « qui, par leur générosité et leur conscience environnementale, ont permis l’ajout d’aires de conservation dans notre région. C’est un beau cadeau de biodiversité pour les générations futures. »

Le Centre d’intendance écologique Latreille est un organisme sans but lucratif fondé en 1996 avec l’objectif d’acquérir et de conserver des territoires ayant une valeur écologique. L’organisme a réussi à sauvegarder près de 240 hectares de forêt jusqu’à présent.