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VIDÉO - Nouvelle réserve naturelle dans le secteur Saint-Timothée

le mercredi 09 mars 2022
Modifié à 10 h 31 min le 09 mars 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

De gauche à droite, Jean-Luc Génier administrateur du C.I.E.L., Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield, et Jean-Marie Latreille, président du C.I.E.L. (Photo Gracieuseté)

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield s’est associée au Centre d’Intendance écologique Latreille (C.I.E.L.) pour permettre l’acquisition de 10,7 hectares de terrain boisé dans le secteur Saint-Timothée, au coût de 240 000 $.

La Ville contribue à cette acquisition avec un don de 90 000 $, issu des surplus affectés au Fonds vert de la Ville. Ce terrain, typique des érablières mixtes du sud-ouest du Québec, est situé dans le secteur du rang Sainte-Marie Est. Il sera transformé en réserve naturelle, dans le cadre d’une servitude de conservation à perpétuité, pour la protection de la biodiversité et du patrimoine naturel. 

Par ses acquisitions dans la région, le Centre d’Intendance écologique Latreille cumule maintenant 155 hectares de terrains en conservation, au bénéfice de la collectivité actuelle et future.

« Une étude de caractérisation sera conduite prochainement sur le terrain et une signalisation identifiera le site. Une autorisation sera d’ailleurs requise pour avoir accès au territoire. Dans un même temps, nous étudions déjà l’achat d’un autre terrain pour poursuivre notre mission », a expliqué Jean-Marie Latreille, président-fondateur de l’organisme. 

De son côté, Jean-Luc Génier, membre du conseil d’administration et responsable de la recherche de sites naturels à protéger, a rappelé que « ces acquisitions étaient rendues possibles grâce au montant de 500 000 $ obtenu auprès de la CEZinc à titre de mesure réparatrice dans le cadre du recours collectif. »

Encore près de 93 hectares à protéger  

Par ailleurs, la Ville souhaite agrandir et consolider l’immense zone de conservation qu’elle met en place dans ce secteur, selon le maire Miguel Lemieux. 

« Le projet initial visait déjà à protéger 81 hectares situés sur le site de la carrière Dolomite. En rattachant ce nouveau terrain au projet de conservation, ce sont tout près 93 hectares, soit 10 millions de pieds carrés de boisés de grande qualité, qui seront protégés à perpétuité », a mentionné le maire.

En fait, la Ville s’est entendue avec la carrière Dolomite, en marge de négociations tenues avec des citoyens du secteur, pour lui permettre d’agrandir sa zone d’exploitation, alors que la Ville imposera une servitude de protection dans un secteur boisé appartenant à l’entreprise.

Au fur et à mesure que Dolomite cessera ses activités, elle devra revégétaliser les différents lots d’activités qui seront ensuite cédés à la Ville pour être protégés à perpétuité.