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Deux cents ans de souvenirs

le vendredi 24 juillet 2020
Modifié à 14 h 31 min le 24 juillet 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Un couple de Campivallensiens peut se targuer de pouvoir raconter 200 ans d’histoires et de souvenirs. Le 24 juillet 1920, Simone Perrier voyait le jour. C’était quelques semaines seulement après son futur mari. Ainsi, Simone naît en 1920 à Hawkesbury, en Ontario. Fille unique, elle va à la petite école du rang pour ses premières années scolaires. Ses études se poursuivent plus tard au couvent, où elle termine sa huitième année. Après ses études, elle demeure chez ses parents et aide son père en effectuant des travaux sur la ferme.

Une belle rencontre

Plus tard, âgée de 21 ans, ses parents louent leur ferme et toute la famille déménage à Brownsburg. Ils vont travailler dans une usine d’explosifs. Comme le hasard fait bien les choses, c’est à cet endroit qu’elle rencontre Albert Tessier. Celui-ci, sans le savoir, allait devenir son époux. Albert travaillait à la maintenance. Un jour, il va réparer la machine dont s’occupait la mère de Simone. C’est ainsi que les deux font connaissance. Quelques semaines plus tard, le 30 août 1943, ils se marient à l’église de Brownsburg. Tous deux continuent de travailler à l’usine, tout en créant une famille. Ils auront deux enfants, cinq petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants.

Partir et revenir

Après un an de mariage, elle et son mari vont s’établir à Rouyn-Noranda pour une courte période. Ils décident alors de revenir à Hawkesbury. Simone accouche de son premier enfant. Quelques mois plus tard, elle et Albert achètent une ferme à Mont-Saint-Grégoire. Ils y cultivent ensemble pendant trois ans. Puis, ils décident à nouveau de déménager leurs pénates. Ils vendent la ferme pour en acheter une autre à Saint-Timothée. Simone participe activement aux travaux de la ferme et accouche de son deuxième enfant. Ils acquièrent une troisième ferme. Jusqu’à ce qu’ils décident d’acheter un hôtel, puis un deuxième, quelques années plus tard. Simone s’occupait de faire le ménage des chambres, de cuisiner tout en servant les clients. À 57 ans, elle décide de prendre une retraite bien méritée. Depuis, elle coule des jours heureux. Simone est décrite par les membres de sa famille comme une personne aimable, calme, honnête, patiente et possédant un bon sens de l’humour. Aujourd’hui, elle réside au CHSLD Dr-Aimé-Leduc à Salaberry-de-Valleyfield. Elle demeure toujours avec son mari qui vient tout juste lui aussi de passer le cap des 100 ans. Ils prennent la vie… relax. « Bonne fête Simone. Continue de faire tes petites marches pour garder la santé », lancent avec amour les membres de sa famille qui l’aime beaucoup.