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Des bébé plantes pour la néonatalogie

le mardi 12 mars 2024
Modifié à 15 h 50 min le 12 mars 2024
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le mois des bébés plantes, initiative de l’horticultrice Mélanie Grégoire, est de retour cette année pour une quatrième édition. (Photo gracieuseté)

Le mois de mars a également été désigné le Mois des bébés plantes, une initiative de la populaire horticultrice et chroniqueuse Mélanie Grégoire pour amasser des fonds pour la recherche et les soins en néonatalogie. Cette campagne annuelle a déjà remis plus de 330 000 $ à la cause des bébés prématurés.

Cette année, dans la région, en plus des marchands IGA participants, les bébés plantes sont disponibles au Centre Jardin Brisson à Salaberry-de-Valleyfield, de même que dans les centres de jardin Vaudreuil, Brossard et  Archipel (St-Hubert).

Quelque 50 000 plantes sont ainsi mis en vente et la moitié des sommes recueillies sera versée à l'unité de néonatalité de la région et l'autre pour la recherche en néonatalité.

C’est suite à la naissance de son fils Laurent, grand prématuré ayant passé plus de deux mois à l’hôpital, en avril
2020, que Mélanie Grégoire a l’idée de s’impliquer à sa manière. Déterminée à contribuer au développement des
bébés prématurés et à leur permettre de grandir en santé, la directrice générale des Serres St-Élie à Sherbrooke
a développé le Mois des bébés plantes, qui a lieu cette année du 1er au 31 mars. 

Marie-Claude Barrette, ambassadrice

Pour une deuxième fois, Marie-Claude Barrette se joint au projet à titre d’ambassadrice pour soutenir la cause et la faire connaître. Celle-ci a depuis longtemps à coeur le développement des petits bébés. Lors de la
grossesse de son fils Charles, elle a dû rester alitée pendant quatre mois et demi afin de lui permettre de naître à
terme et en santé.  Elle a donc été aux premières loges du travail exceptionnel du personnel de l’unité de soin en néonatalogie.

Selon l'organisme Naître et grandir, les naissances prématurées ont considérablement augmenté depuis 25 ans et représentent 8 % des naissances au Québec, soit plus de 6 000 enfants par année.