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Claude Reid travaille à la reconnaissance de la cathédrale

le mercredi 17 avril 2019
Modifié à 15 h 38 min le 17 avril 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le député Claude Reid est bien au fait des demandes de l’évêché en ce qui concerne les travaux de la cathédrale.   « Oui, je suis déjà en communications avec eux. Nous avons eu une rencontre avant les Fêtes et nous avons parlé de la situation. Mais tout cela se fera en lien avec la reconnaissance. Une reconnaissance patrimoniale. J’en ai parlé avec la ministre de la Culture et des Communications, ma collègue Nathalie Roy et nous souhaiterions cette reconnaissance. Afin d’obtenir une classification. De cette manière, nous serions capables d’obtenir certaines compensations financières qui aideraient à la réfection », clame le député caquiste de Beauharnois. Il ajoute qu’un comité est en place afin de décider quelles institutions reçoivent cette certification. « Mais je suis ça de près et je travaille dur pour que la cathédrale ait une cote. Ça va prendre ça. Nous avons une magnifique cathédrale. La plus belle au Québec et nous espérons le mieux, pour obtenir du financement et en prendre soin », lance Claude Reid. [caption id="attachment_61726" align="alignnone" width="521"] Claude Reid s’intéresse de près au dossier de la cathédrale qui aurait besoin d’une classification, d’une reconnaissance, pour obtenir du financement en vue de sa réfection.[/caption]

Des paroissiens interpelés

Le paroissien Yves Barrette est très inquiet de la situation qui persiste depuis l’incendie de 2002. « J’ai cette cathédrale à cœur et nous devons tout faire pour qu’elle soit rebâtie », mentionne le président d’assemblée, qui a déjà été marguillier. Celui qui a vu le jour dans la paroisse Sacré-Cœur réside maintenant dans celle de Sainte-Cécile depuis 1972. Il a un attachement particulier pour sa cathédrale. « Mon père était très impliqué. Il a été échevin et a fait partie de l’exécutif pour la fabrication de la paroisse en 1927. Je me rappelle qu'il avait fait des travaux électriques dans la première cathédrale », raconte celui qui a visité celle de Notre-Dame-de-Paris dans le cadre de ses fonctions professionnelles à l’époque. « J’ai été ébloui. Et à mon retour, je me suis dit que nous avions une belle cathédrale et que nous devons en prendre soin », admet-il.