Société
COVID-19

Adoption d’animaux de nouveau possible

le vendredi 24 avril 2020
Modifié à 11 h 41 min le 24 avril 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Les services animaliers de Valleyfield vont reprendre le service d’adoption.   Il faudra toutefois respecter les règles afin de se procurer un animal. « Effectivement, nous avons recommencé jeudi. Nous offrons le service les jeudis, vendredis et samedis. Cependant, les gens doivent comprendre qu’il faut continuer à être prudents. Nous aurons des procédures strictes. Ainsi, les gens devront communiquer avec nous pour prendre un rendez-vous. Ils devront essayer d’arrêter un choix le plus possible sur l’animal désiré, à l’aide de notre album en ligne. S’ils ont un coup de cœur, c’est génial. Et les paiements devront se faire avec une carte seulement », explique Katherine Landry, directrice générale. Une fois sur place, les gens devront désinfecter leurs mains avant d’accéder au sas. Les chats et chiens seront alors présentés. « Si les gens ont un masque à la maison, ce serait bien de la porter. S’ils ont des gants, ce sera la même chose. Sinon, nous en aurons sur place à la disposition des gens », explique la jeune femme qui évoque la propreté des lieux. « Ce sera un client à la fois et nous devrons prendre le temps de désinfecter les lieux entre chaque présence. Mais nous nous assurerons de faire tout ceci pour le bien des gens et des animaux. »

Briser l’isolement, mais pas à n’importe quel prix

Katherine Landry met toutefois en garde les gens désireux de briser l’ennui. « Nous espérons de tout cœur que les adoptions se fassent pour longtemps. Les gens se sentent seuls. Ils veulent briser l’ennui. Mais bientôt, ils vont retourner au travail, à l’école. Il ne faudrait pas vivre un nouvel abandon », explique-t-elle. Quant aux Services animaliers, les dons en nourriture sont toujours acceptés. « Nous en avons, mais nous prenons bien sûr les dons. Il y avait une réserve qui approchait de la limite de péremption. Nous avons fait des dons à des gens qui ont des animaux et qui ont un peu moins les moyens », précise Katherine Landry, enthousiaste. Dans un autre ordre d’idée, elle mentionne que les employés n’ont pas eu à sortir pour contrôler la faune sauvage depuis le début de la crise sanitaire. « Pas de dindons sauvages dans Valleyfield », rigole-t-elle. Dans certaines régions, des dindons, mais aussi des wapitis, des cerfs et autres animaux moins habitués aux modes de la vie citadine se sont approchés près des résidences. Les humains étant moins à l’extérieur, la nature tente de reprendre ses droits.

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