Opinion

Vive les Jeux

le vendredi 12 mars 2021
Modifié à 9 h 28 min le 11 mars 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Il y a maintenant 10 ans exactement, nous complétions une semaine de grandes festivités à Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois, alors que ces deux communautés présentaient la 46e finale des Jeux du Québec Hiver 2011. Ce grand rassemblement sportif rappelle sans doute de beaux souvenirs pour plusieurs. J’ai souvenir encore de la cérémonie d’ouverture présentée à l’aréna Salaberry, dont les travaux de rénovation venaient tout juste d’être complétés. Le défilé des athlètes, avec le sentiment de fierté de voir tous ces jeunes enthousiastes à l’idée de faire compétition à des vis-à-vis en provenance des quatre coins du Québec; mais aussi à l’idée de festoyer, de faire plein de belles rencontres et découvrir un nouveau coin de pays parfois méconnu. Les discours, les spectacles d’animation, tout cela venait donner le coup d’envoi à une semaine d’activités auxquelles ont contribué des centaines de bénévoles. Ayant œuvré en périphérie de l’événement, je tiens à souligner tout le travail d’organisation et de collaboration qui avait mené à cette grande kermesse du sport amateur. Des intervenants de divers milieux, du collège, de la Ville, de la commission scolaire, de la communauté d’affaires et autres, n’avaient pas hésité à consacrer des heures pour la réussite de cet événement. La ville elle-même avait été aménagée aux couleurs des Jeux, notamment avec un immense rampe installée rue Nicholson pour un spectacle extérieur. Les jeux sportifs, que ce soit au Québec, au Canada, voire les Jeux olympiques, entraînent d’importantes dépenses, mais aussi des moments de communion et de grâce, peu importe le niveau de compétition. J’étais âgé d’à peine 11 ans lors de la tenue des Jeux d’été de 1974. Mon souvenir est un peu plus vague. Mais je me souviens de la mascotte Campi, de la roto-balade, de l’immense chapiteau installé dans le stationnement du parc Sauvé et de cette compétition cycliste à laquelle j’avais assisté au pourtour du vieux canal. Bientôt je l’espère, cette sacrée pandémie sera derrière nous. Et qui, sait, avec la croissance que connaît Salaberry-de-Valleyfield, l’arrivée de nombreuses jeunes familles, la tenue de nouveaux Jeux d’été pourrait un jour germer de nouveau.