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Vision sport-jeunesse du Suroît crie bingo pour les jeunes

le mardi 30 août 2022
Modifié à 16 h 34 min le 30 août 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Richard Mercier et Gaston Morand de Vision sport-jeunesse du Suroît apparaissent avec des représentants des organismes bénéficiaires de ce nouvel OBNL, Ève Filiatrault du Club CampiAgile, Jean-Luc Turcotte, du Sapin du petit bonheur, Brigitte Asselin du Triathlon Valleyfield et Gilles Besner du Centre multidisciplinaire Cité des Jeunes. (Photo Journal Saint-François : E.T.)

La vente des arénas à la Ville rendait caduque la mission de l’organisme à but non lucratif Centre sportif St-Timothée. Le conseil d’administration a fondé Vision sport-jeunesse du Suroît qui redistribuera sa part des profits du Bingo Valleyfield à des organismes voués au mieux-être des 4 à 17 ans. 

Avec la vente des arénas le 28 février, l’OBNL du Centre sportif de St-Timothée perdait sa mission. Il n’avait plus à réinjecter des sommes dans l’entretien des bâtiments. Rapidement, le conseil d’administration a dû se trouver un nouveau créneau.

«Dès le mois de mars, on s’est reviré sur un dix cennes pour nos changements de mission caritative et organisationnelles, a confié Gaston Morand, membre du conseil d’administration. Pour le moment, on s’attarde à établir des partenariats à travers divers organismes du Suroît. On veut que ce soit pour des activités qui visent le mieux-être et les saines habitudes des 4 à 17 ans.»

L’OBNL étend aussi sa mission sur le regroupement de personnes dans la promotion, l’organisation et l’offre d’activités qui favorisent le mieux-être et les saines habitudes de vie aux jeunes défavorisés de 4 à 17 ans. Le dernier volet concerne le recueillement des sommes d’argent pour assurer la pérennité de l’organisme et financer ses actions dans le Suroît.

Cinq premiers bénéficiaires

L'apport financier de Vision sport-jeunesse du Suroît a permis à Triathlon Valleyfield  de soutenir des familles à faible revenu en plus de contribuer au développement de leur nouveau camp estival. (Photo Journal Saint-François - E.T.)

Mardi, des chèques d’un montant non dévoilé mais qui se détaillaient dans les cinq chiffres, ont été remis à cinq organismes.

«Vous intervenez à un moment clef alors qu’on a procédé à des travaux à la toiture et à la climatisation, a expliqué Ève Filiatrault, co-entraîneur-chef de CampiAgile. Alors qu’on a vécu la pandémie et l’explosion des coûts des matériaux de construction. Grâce à vous, nous aurons un centre sportif digne de ce nom.»

Triathlon Valleyfield, l’Accueil pour Elle, le Sapin du petit bonheur et le Centre multidiciplinaire de la Cité des Jeunes ont tous soumis un projet qui a été accueilli par Vision sport-jeunesse du Suroît. Ceux-ci ont pu ou pourront offrir des espadrilles neufs pour 250 enfants à la rentrée scolaire, soutenir des familles à faible revenu dans la pratique du triathlon ou développer une école de cyclisme.

Les différents représentants de ces organismes ont parlé d’une aide financière tombée du ciel qui permet de créer de nouveaux projets.

«On avait une quinzaine d’organismes sur notre litre, informe M. Morand. On y est allé au pif; certains étaient subventionnés par la Ville ou par une Fondation. Pour la prochaine année, il pourrait y avoir plus que cinq organismes soutenus. Le tout dépend des revenus du Bingo Valleyfield et de la valeur des projets reçus.»

Les organismes peuvent déjà soumettre leur candidature au secretariat@bingovalleyfield.org

Du bingo de jour

Vision sport-jeunesse du Suroît puise ses fonds du Bingo Valleyfield. Celui-ci distribue 400 000 $ annuellement à travers 16 organismes. À écouter son président, la ferveur pour ce jeu de hasard n’est pas prête de s’estomper.

«Ce n’est plus l’époque des petits jetons rouges, prévient Martin Lacroix. On a des tableaux numériques. La dynamique a changé. On remarque que la clientèle se renouvelle aussi, les gens sont plus jeunes.»

Les salles accueillent les joueurs 7 soirs par semaine. Environ 130 personnes, soit davantage qu’avant la pandémie, viennent avec l’espoir de voir apparaître une ligne, ou même une forme comme un bateau par exemple, sur leur carte.

Si bien que Bingo Valleyfield a décidé d’ouvrir, à compter du 29 septembre, trois jours pour offrir davantage de plages de jeux. «On vise une clientèle qui ne sort pas le soir ou qui travaille sur des quarts de soir, poursuit le président de Bingo Valleyfield. Celles des résidences qui trouvent ça tard le soir aussi. On regarde ce qui se fait ailleurs. »

Des journées seront aussi ciblées avec les organismes bénéficiaires afin de créer un engouement pour le jeu de hasard.

Martin Lacroix a expliqué que le bingo s'est dynamisé et profite ainsi d'un regain de popularité à Valleyfield. (Photo Journal Saint-François : E.T.)

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