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VIDÉOS - Le Syndicat de Champlain prêt à négocier 24/7

le mercredi 22 novembre 2023
Modifié à 11 h 39 min le 22 novembre 2023
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les manifestants redoublaient d'originalité pour leurs affiches lors du rassemblement devant le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands mercredi matin. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)

Entre 500 et 600 personnes du réseau de l’éducation manifestaient de façon festive mercredi matin devant le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands à Beauharnois. Il s’agit la deuxième journée d’une séquence de trois où le Syndicat de Champlain a répété son désir de négocier.

 


«Le gouvernement négocie beaucoup dans les médias, mais aux tables [de négociation], il ne se passe pas grand-chose, a reconnu Dominic Hébert, vice-président du Syndicat de Champlain (CSQ) du personnel enseignant et de soutien. On le réitère, on est prêt à négocier 24 heures sur 24.»

Mais en ce moment, ce que le gouvernement avance comme offre ne satisfait pas la partie syndicale. «On est très loin d’un règlement satisfaisant pour nos membres, a poursuivi M. Hébert. On ne veut pas régler à rabais. On ne veut pas régler rapidement, n’importe quoi. Mais qu’il y en ait des rencontres aux tables.»

Des chansons des Cowboys Fringants sortaient des haut-parleurs et les manifestants tentaient de se réchauffer sur le site de la rue Ellice à Beauharnois. «L’idée c’est d’être festif, confie notre interlocuteur. Les gens veulent en arriver à un règlement. Personne ne fait la baboune. Les gens sont essoufflés. Ce qu’on a sur la table ne règle pas l’attraction ni la rétention de personnel, ce qui, pour nous, est la pierre angulaire.»

 


Au-delà du salaire

En ce moment, le salaire semble le point central des négociations. Or, Dominic Hébert parle beaucoup de retraite et de conditions de travail. La composition d’une classe fait en sorte que beaucoup d’élèves à intégrer présentent différents défis. Que ce soit d’apprentissage, de comportements ou d’un handicap. Une tâche d’enseignement qui est alourdie par une bureaucratie, avance le représentant syndical. «En parallèle, il y a une pénurie de services qui fait en sorte que plusieurs éléments sont pelletés dans la cour des professeurs, dit-il. Je deviens un mini-orthopédagogue, un mini-psychologue ou un mini-TES.»

Il ajoute aussi que la violence envers le personnel est un phénomène qui prend de l’ampleur. Violence autant physique que psychologique. «Il ne faut pas tomber dans la banalisation parce que ça se déroule au préscolaire ou au primaire», prévient-il.

Les revendications de la partie syndicale sont autant pour un meilleur salaire que pour de meilleures conditions de travail. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)

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