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VIDÉOS - Le PLQ présente ses candidats dans Beauharnois et Huntingdon

le vendredi 22 juillet 2022
Modifié à 14 h 22 min le 19 août 2022
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

La cheffe Dominique Anglade est entourée des candidats Rodrigue Asatsop, dans Sanguinet, Marc Blanchard, dans Beauharnois, et Jean-Claude Poissant, dans Huntingdon. (Photo: Le Reflet – Audrey Leduc-Brodeur)

La cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, était de passage à Saint-Jacques-le-Mineur, le 21 juillet, pour présenter cinq candidatures en Montérégie en vue des élections du 3 octobre. Dans la circonscription de Beauharnois, c’est Marc Blanchard qui défendra les couleurs du PLQ et qui tentera de déloger le député caquiste Claude Reid.

 

 

Résident de Vaudreuil-Dorion, le candidat est consultant en gestion et spécialiste en innovation des affaires et des technologies. Il planifie «visiter les familles et rencontrer les entreprises de la circonscription» composée de Beauharnois, Saint-Étienne-de-Beauharnois, Saint-Louis-de-Gonzague, Saint-Stanislas-de-Kostka, et Salaberry-de-Valleyfield.

«Je souhaite avoir une meilleure compréhension des enjeux de l’économie locale, des services aux aînés et des soins de santé. C’est tout le devoir que je ferai, car je veux pouvoir représenter les citoyens de Beauharnois de la même façon que je souhaiterais être représenté», a-t-il déclaré au Saint-François, lançant à la blague que «la seule chose que je ne ferai pas dans le comté de Beauharnois, c’est dormir».  

S’il fait le saut en politique avec le PLQ, c’est parce qu’il craint pour le futur du Québec, a-t-il dit.

«Je suis vraiment inquiet dans cette économie mondiale en constante expansion que les efforts de la CAQ pour imposer ses croyances et son degré croissant d’intolérance ne fassent que diminuer nos réalisations, notre sagesse acquise et la capacité de nos enfants de prospérer dans ce monde qui ne restera pas stagnant», a affirmé Marc Blanchard, soulignant que son objectif est d’abord d’écouter la population de Beauharnois.

«Peu importe vos penchants politiques, récents ou enracinés, mon objectif est de suivre la recherche de solutions qui assurent que notre histoire, notre culture, nos sacrifices demeurent la fondation sur laquelle nous pouvons continuer à construire une société mature et accueillante», a-t-il conclu.

(Photo: Audrey Leduc-Brodeur)

Jean-Claude Poissant fait un retour

Dans la circonscription de Huntingdon, le PLQ mise sur l’ancien député fédéral libéral de La Prairie, Jean-Claude Poissant. L’agriculteur de profession, défait en 2019, grouillait d’impatience de retenter sa chance en politique. Pourquoi ne pas le faire dans les comtés de Sanguinet ou La Prairie, après avoir représenté les citoyens de ces régions au fédéral?

«Quand j’ai été élu à Ottawa en 2015, je demeurais à Saint-Philippe. C’était normal pour moi de me présenter dans mon comté. Désormais, je réside à Saint-Jacques-le-Mineur depuis six ans. C’est aussi dans ce comté que j’ai grandi. La plupart de mes amis résident dans des municipalités du comté de Huntingdon. Ils savent que j’ai souvent pris la parole pour défendre les droits des agriculteurs», a expliqué l’ancien secrétaire parlementaire à l’Agriculture.

Selon Jean-Claude Poissant, «le plus beau territoire d’agriculture au Québec est celui des Jardins-de-Napierville». Il compte se pencher sur la pénurie de main-d’œuvre étrangère chez les producteurs, «parce que sinon, que mettra-t-on dans nos assiettes demain matin?», a-t-il demandé à la foule.

Jean-Claude Poissant tentera de succéder à la députée caquiste Claire Isabelle qui ne sollicitera pas un nouveau mandat à l’automne dans la circonscription composée de 29 municipalités, dont Huntingdon, Sainte-Martine, Franklin, Godmanchester, Ormstown, Saint-Anicet, Sainte-Barbe et Saint-Urbain-Premier.

(Photo: Audrey Leduc-Brodeur)

Ne pas diviser

Au micro, Dominique Anglade a dit souhaiter devenir la première ministre de tous les Québécois, «pas seulement ceux qui auront voté pour moi», a-t-elle précisé.

«Là où François Legault divise, on veut rassembler. Là où il alimente la peur, on veut alimenter l’espoir. Quand j’entends François Legault dire qu’il veut représenter la majorité des Québécois, j’aimerais lui rappeler une chose. La majorité des Québécois n’a pas voté pour lui aux dernières élections», a-t-elle déclaré.