Économie

Valleyfield était considérée pour accueillir une usine d’autos électriques

le vendredi 09 février 2018
Modifié à 14 h 02 min le 09 février 2018
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le Saint-François a appris que Salaberry-de-Valleyfield comptait parmi les sites préconisés pour accueillir le projet d’usine d’assemblage de voitures électriques du groupe français Peugeot-Citroën, dont on a cependant appris l’abandon cette semaine. Ce projet, annoncé en janvier 2016 à Davos par le premier ministre Philippe Couillard, prévoyait la construction d’une usine d’assemblage de voitures électrique haute performance, avec la contribution financière d’investissement Québec et d’Hydro-Québec, par l’entremise de sa filiale IndusTech TM4, qui dispose d’un modèle de moteur électrique. Interrogée à la suite de l’abandon du projet par la coentreprise Arion Technologies, créée à cet égard par Peugeot et Citroën, la directrice générale du CLD Beauharnois-Salaberry, Joanne Brunet, a confirmé que Salaberry-de-Valleyfield comptait parmi les 5 sites envisagés au Québec pour accueillir ce projet. «Plusieurs villes avaient postulé pour accueillir ce projet et nous étions parmi les cinq qui demeuraient en liste, notamment en raison de la disponibilité en électricité et de la présence du port de Valleyfield, a indiqué Mme Brunet. Finalement, on a été informé l’automne dernier à l’effet que le projet ne se réaliserait pas.» Le groupe français a justifié cette décision par des modifications au projet initial qui auraient fait augmenter les coûts et les risques financiers des investisseurs, pouvait-on lire mercredi dans le Journal de Montréal.