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Une vie consacrée à la danse

le lundi 17 décembre 2018
Modifié à 15 h 15 min le 17 décembre 2018
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

CARRIÈRES.  Dire que Denise Marcil aime la danse serait un euphémisme. Depuis maintenant 50 ans, le nom de la résidente de Salaberry-de-Valleyfield est intimement lié à l’enseignement de la danse sociale dans la région. Sa réputation n’est plus à faire et après un demi-siècle à guider les apprentis dans leurs pas, la professeure réputée ne songe aucunement à laisser le plancher. «C’est l’histoire de ma vie, un besoin. J’ai étudié en danse, j’ai fait du ballet, de la claquette puis je me suis consacrée à l’enseignement», relate avec fierté la dame qui a contribué à l’avancement du premier-art chez nous. Denise Marcil a fait connaître le baladi, le flamingo, la danse africaine, la comédie musicale et d’autres disciplines à son école de danse. Depuis quelques années, elle se concentre principalement sur sa plus grande passion : enseigner la danse sociale et la danse latine. [caption id="attachment_56900" align="alignnone" width="521"] A ses ateliers de la rue Andrew, Mme Marcil veut inculquer aux gens le plaisir de pratiquer les danses sociales et latines. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Ses talents et sa soif du défi l’ont amenée à tracer la voie pour d’autres enseignantes de danse, en plus de transmettre son affection pour la danse auprès de gens de toutes les générations. Chaque semaine, ils sont encore plusieurs dizaines de danseurs et danseuses à bénéficier de son expertise sur les planches des «Ateliers de danse Denise Marcil», un studio aménagé à même sa résidence privée de la rue Andrew.  Après avoir donné des cours en salles, elle a posé un plancher au-dessus de son ancienne piscine, il y a 20 ans, afin de s’installer à domicile. [caption id="attachment_56901" align="alignnone" width="521"] Denise Marcil, accompagnée sur la photo de son aide de cours, transmet sa passion pour la danse aux gens de toutes les générations. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Alors que le cha cha, la valse, le meringue, le rock, le tango, le foxtrot et le quickstep gardent la cote, Mme Marcil admet que la fréquentation n’est plus la même. «Les habitudes ont changé. Auparavant, c’était l’activité principale et maintenant l’offre de danse est plus diversifiée. Il y avait 6 ou 7 écoles dans la région et il n’en reste plus que deux. La danse sociale et la danse latine ont tout de même conservé leur grand nombre de fidèles adeptes de tous les âges», mentionne l’enseignante, tout en remerciant l’équipe de bénévoles qui l’appuyée au fil des années. Accessible et bénéfique Après cinq décennies à poursuivre son but de permettre à tous d’entrer dans la danse, Denise Marcil ressent le même désir : inculquer à plus de gens le plaisir de pratiquer ce loisir. «La danse est un exercice agréable qui a des effets positifs sur la santé physique et mentale. En plus d’aider à garder la forme, la danse sociale réduit le stress et permet de socialiser.» Mme Marcil évoque aussi l’accessibilité financière de cette activité qui ne coûte que 8 $ l’heure par personne pour des cours de groupe et 40 $ l’heure par couple pour des séances privées. «Je n’ai pas augmenté mes prix depuis longtemps. C’est toujours aussi abordable», affirme la dame qui est diplômée de la Corporation des professionnels en danse sociale du Québec. Récipiendaire en 2001 du trophée de verre décerné par le Conseil des relations d’affaires des femmes du Suroît pour sa présence remarquable au sein de la ville de Salaberry-de-Valleyfield, Mme Marcil a été honorée en 2009 par la Chambre des Communes en guise de reconnaissance pour sa volonté de faire grandir le Québec à travers son art. Avant de prendre une retraite bien méritée, Denise Marcil aimerait réaliser un dernier rêve : enseigner la danse à des jeunes du même genre. «Ça se fait en Angleterre et près de chez nous à Montréal, pourquoi par ici», conclut la figure de proue de la danse sociale à Salaberry-de-Valleyfield. [caption id="attachment_56904" align="alignnone" width="521"] Après 50 années d'enseignement en danse, Denise Marcil n'est pas prête à quitter le plancher. (Photos: Pierre Langevin)[/caption]