Une pierre à la foi

La basilique-cathédrale Saint-Cécile continue de renaître de ses cendres. Alors que l'on procède à la reconstruction des clochers, une nouvelle capsule temporelle a été insérée dans la pierre angulaire, une cérémonie marquée par la présence des archevêques de Québec et Montréal, du nonce apostolique du Canada et de l'évêque du diocèse.

Lors de la reconstruction de la cathédrale, le 16 septembre 1934, une première capsule historique avait été insérée dans la pierre angulaire. Près de 81 ans jour pour jour plus tard, on répétait la même action.

«Nous reconstruisons avec des pierres physiques, matérielles, mais la pierre angulaire représente le Christ, notre fondement. C'est un événement heureux», a salué Mgr. Simard devant les fidèles réunis pour l'occasion.

Parmi le groupe, on retrouvait le curé à la retraite Jean-Paul Desgroseillers. Ce dernier vivait ce moment historique pour une deuxième fois, puisqu'en 1934, il agissait comme enfant de chœur à la cathédrale.

Pour le représentant du pape au Canada, le nonce apostolique Luigi Bonazzi, la reconstruction qui est en cours depuis l'incendie survenu en 2002 représente par le fait même la reconstruction de la famille, de la société et de la vie à Valleyfield.

Après une lecture de la parole de Dieu par Mgr. Christian Lépine, archevêque de Montréal, et la bénédiction de la pierre, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, et l'abbé André Lafleur ont grimpé l'échafaudage pour bien insérer, à jamais, la capsule historique, dans le clocher de gauche de la basilique-cathédrale.

«Je salue le courage et la détermination des diocésains. Que ce diocèse continue de rayonner par la beauté de sa cathédrale, mais aussi par la luminosité de ses paroissiens», a évoqué l'archevêque de Québec.

Rappelons que 1,3 million $ seront nécessaires pour la reconstruction des deux clochers. Au total, on compte 13 000 pierres que l'on souhaite vendre 100 $ l'unité et sur laquelle les gens pourront y inscrire leur nom.