Une feuille de route bien remplie
Le Campivallensien d'origine Robert Asselin a fait fructifier sa vaste expérience en politique lors de la dernière campagne électorale fédérale et son engagement auprès de Justin Trudeau aura bien servi le Parti libéral du Canada.
Âgé de 41 ans, l'auteur, universitaire et conseiller politique avait d'ailleurs œuvré auprès des trois derniers chefs libéraux avant de devenir le stratège du nouveau premier ministre. Après avoir occupé un poste de conseiller spécial au cabinet du ministre Stéphane Dion de 2001 à 2003, Robert Asselin a cumulé les mêmes fonctions avec le premier ministre Paul Martin et il a poursuivi son travail au côté de Michael Ignatieff.
Il dit avoir été marqué particulièrement par son expérience comme conseiller au premier ministre Paul Martin. «C'est captivant d'être dans la suite du premier ministre à revoir un discours ou de participer à des téléconférences avec d'autres chefs d'État sur les questions les plus importantes de l'heure. On constate rapidement la complexité de ces emplois et la lourde tâche qu'elle représente pour un premier ministre», relate M. Asselin.
En 2007, il est devenu directeur associé de l'École supérieure d'affaires publiques et internationales de l'université d'Ottawa, poste qu'il a quitté en janvier dernier pour se joindre à l'équipe de Justin Trudeau. M. Asselin a également agi comme vice-président, politiques et recherches de Canada 2020, un organisme visant à produire plus de recherches originales et de points de vue qui incitent à la réflexion en matière de questions politiques importantes qu'affronte le Canada. En 2014, il a été nommé «Visiting Public Policy Scholar» au «Woodrow Wilson International Center for Scholars» à Washington.
C'est motivé par le désir de s'expatrier et la volonté d'explorer l'univers des Acadiens du Nouveau-Brunswick que Robert Asselin a décidé de quitter son Valleyfield natal pour aller étudier dans l'environnement bilingue de Moncton. Toujours attiré par les sciences sociales, il a choisi de s'inscrire à la maîtrise en administration publique à l'université de Moncton, un programme qui a complété sa formation en science politique à l'université d'Ottawa.
Stimulé par l'aventure politique et l'action sociale, Robert Asselin demeure convaincu que c'est en participant dans l'arène politique qu'on peut améliorer les conditions des Canadiens et Canadiennes. Partageant la vision de Justin Trudeau, il a été son complice durant la plus longue campagne électorale de l'histoire de la confédération canadienne.
En attendant la composition du prochain conseil des ministres, Robert Asselin se donne quelques jours de répit, notamment afin de passer du temps avec son fils de 11 ans, un joueur de football et un hockeyeur comme le paternel. Après avoir fait son cheminement au hockey mineur avec les Élites de Salaberry dans les catégories deux lettres, le défenseur a porté les couleurs des Lions du Lac Saint-Louis midget AAA en compagnie de Pascal Chiasson et Martin Gendron. Robert Asselin a ensuite poursuivi sa carrière dans la Ligue Junior Majeur du Québec et avec les Aigles Bleus de l'Université de Moncton.
Lundi, la vague rouge qui a emporté le pays lui a donné une satisfaction inespérée et des félicitations inattendues. «J'ai reçu des appels d'amis d'enfance dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis longtemps», a indiqué Robert Asselin.