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Une année de transition à l’École Baie-Saint-François

le mercredi 31 août 2022
Modifié à
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le directeur de l’École Baie-Saint-François, Joël Mercier, photographié devant l’immense chanter d’agrandissement qui verra l'ajout de quelque 25 classes et deux gymnases. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)

Avec un nombre d’élèves à la hausse, des travaux d’agrandissement et un contexte sanitaire toujours incertain, la communauté scolaire de l’école secondaire Baie-Saint-François s’apprête à entreprendre une année scolaire de transition qui, comme l’espère le directeur Joël Mercier, lui permettra de retrouver son plein dynamisme dès l’an prochain. 

En poste depuis mars dernier, M. Mercier connaît bien la dynamique campivallensienne dont il est lui-même issu. Il a fréquenté l’école secondaire qu’il dirige au début des années 80, sans compter les 9 années où il a été directeur à l’école Edgar-Hébert, avant sa transformation en école primaire.

Il a aussi œuvré deux ans au Centre de formation professionnelle de la Pointe-du-Lac et les quatre dernières années à l’école secondaire des Patriotes-de-Beauharnois.

Il arrive donc à l’EBSF au moment où l’établissement est en pleine transformation. Sur place, six nouvelles classes modulaires ont déjà été ajoutées et un vaste chantier de construction a vu le jour dans le cadre du projet d’agrandissement de 32,5 M$ qui permettra à l'ÉBSF d'ajouter quelque 25 classes et deux gymnases. 

Les pelles mécaniques sont à l'oeuvre sur les terrains de l'école secondaire. (Photo Journal Saint-François - Mario Pitre)

« C’est sûr qu’il y aura beaucoup de monde (environ 1500 élèves) et on devra évoluer dans une certaine proximité », admet le directeur. La présence du chantier réduira aussi le nombre d’espaces de stationnement. Mais il estime que l’impact ne sera pas trop grand au niveau de la qualité des apprentissages.

La pénurie d’enseignants demeure un autre élément auquel l’école secondaire n’est pas étrangère. « On croit pouvoir avoir tout notre monde, mais cet équilibre demeure fragile, rappelle-t-il. Si un prof tombe malade ou demande un congé de maternité, on ne compte pas sur une grande réserve. On vit ce que tout le Québec vit. »

Approche humaine et travail d’équipe

Joël Mercier se réjouit de l’accueil qu’il a reçu de son équipe de direction à son arrivée en poste et il se sent bien entouré des directeurs-adjoints, Patrick Benoit, Sophie Guay, Andréanne Larocque et Nathalie Brisson. 

Il entend être très présent dans l’établissement, sur le terrain, à la rencontre des élèves. « Ayant moi-même étudié ici, j’aime bien me déplacer dans les différents recoins de l’école. Il y une âme ici depuis toujours et je souhaite la conserver. On vit une situation particulière cette année mais la fin des travaux l’an prochain nous procurera plus d’espace. »

Joël Mercier souhaite que les agrandissements permettent de retrouver la salle d’accueil comme elle l’était à l’origine, sans casiers. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)

Déjà, cette année, la rentrée s’effectue sans masque ni mesures de restriction. Des demandes ont été faites afin de reprendre certaines activités, comme les voyages, indique M. Mercier.

« On reprend progressivement les activités qui avaient été mises de côté durant la pandémie, une technicienne en loisirs a été embauchée pour appuyer Martin Laferrière à la vie étudiante, on travaille à tout remettre en marche », dit-il.