Actualités
Société

Une ambitieuse future avocate en stage à la cour pénale internationale de La Haye

le lundi 08 mars 2021
Modifié à 15 h 28 min le 25 février 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La Campivallensienne Léa Benoit qui avait mis le cap vers la Suisse à l’automne en vue d’un stage pour sa maîtrise en droit est revenue enchantée. « Ça s’est super bien déroulé. Une vraiment belle expérience. C’est certain que la COVID-19 a chamboulé les attentes. J’avais planifié de voyager un peu plus en Europe. Mais ça m’a permis de voir la Suisse et de souder de belles amitiés avec d’autres stagiaires », explique la bachelière en Droit civil de l’Université de Sherbrooke. Ultimement elle ne ferait pas une croix sur un retour là-bas. « Pour y revoir les amis et pour y travailler. J’ai adoré la Ville et l’organisation », plaide la future avocate.

Un stage à l’étranger en télétravail

Arrivée en septembre, Léa Benoit a pu travailler dans les bureaux du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU pendant deux mois. « Septembre et octobre j’étais au bureau. Puis à partir de novembre, Genève est devenu le pire point chaud de l’Europe. J’ai donc fait du télétravail. Mais j’ai pu continuer mon stage malgré tout. Même si ça aussi ça a été chamboulé, j’ai pu développer les domaines de droit que j’ai adorés », indique celle qui travaille maintenant à finaliser sa maîtrise et son rapport de stage. Et elle devra faire rapidement parce que dans un peu plus de deux mois, elle s’envolera pour les Pays-Bas afin de prendre part à un autre stage. À la Cour pénale internationale de La Haye. « C’est vrai que c’est bien reconnu. Et je pourrai y voir des domaines de droits plus appliqués. Le droit criminel entre autres. Je rencontre plusieurs de mes objectifs avec cet autre stage de six mois. » C’est le Barreau qui offre cette possibilité chaque année. Un ou deux stagiaires y prennent part. Léa Benoit a bien fait sa place.

Vers une nouvelle destination

Ainsi, le début de cette nouvelle aventure est prévu à la mi-avril. D’ici là, Léa Benoit doit trouver un logement et organiser son transport. « Il y a aussi les visas. Je suis dans la grosse paperasse », rigole la jeune femme de Salaberry-de-Valleyfield. Elle devra de même partir plus tôt pour les Pays-Bas. « Il y a la quarantaine à respecter. Mais je vais être prête », mentionne, confiante celle qui pourra à l’issue de cette nouvelle séquence, demander son assermentation au Barreau et amorcer sa carrière en droits. « Je me concentre sur une chose à la fois. Mais je vais postuler rapidement pour trouver quelque chose dans ce qui me passionne », conclut l’ambitieuse jeune femme.