Léa Benoit prend la direction de la Suisse pour un stage en droit à l’international qui la mènera dans les bureaux de l’ONU.
La jeune femme de Salaberry-de-Valleyfield est bachelière en Droit civil de l’Université de Sherbrooke et fraîchement diplômée du Barreau. Cette dernière étape a été complétée en quatre mois. « Ce que je vais faire, c’est un stage pour ma maîtrise. Après coup, je devrai réaliser un autre stage de six mois pour compléter mon barreau. Mais je prends une étape à la fois », explique-t-elle.
D’ailleurs, le stage pour lequel elle s’envole vers la Suisse devait également durer six mois. La pandémie a contrecarré les plans. « Je savais depuis juillet 2019 que je devais faire mon stage là-bas du 1
er juillet au 31 décembre. Mais avec la COVID, je l’ai amorcé à distance. Je vais quand même le compléter là-bas jusqu’à la fin décembre », dit la bachelière de 23 ans.
Une opportunité en or
À sa connaissance, elle est la seule canadienne qui participera à ce stage. « C’est un contrat avec l’Université. Il y a un étudiant sélectionné par année. Et j’ai été recrutée pour ce stage au
Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU. C’est une grande équipe. Mais je fais partie d’une unité de trois personnes. Et heureusement, j’ai déjà créé les premiers liens par TEAMS », rigole Léa Benoit qui s’est adaptée rapidement avec un début de stage en télétravail.
Elle devra poursuivre en ce sens, puisque l’entente ne comprend que l’accès au poste. Pour le logement et tout le reste, elle a dû voir personnellement à se débrouiller.
D’ailleurs, avec seulement quelques jours avant de quitter le Canada, les choses se bousculaient. Les derniers préparatifs allaient bon train et la jeune femme a consulté son agenda serré pour trouver quelques minutes à accorder à l’auteur de ces lignes.
Des études fructueuses
La Campivallensienne a poursuivi toutes ses études préuniversitaires dans Valleyfield. L’École Edgar-Hébert, la Baie Saint-François. « Et aussi mes études en Sciences de la nature au Collège de Valleyfield. On est loin du droit », rigole celle qui a trouvé sa voie.
Quant à l’après-stage, elle se laisse le droit de voir venir. « C’est certain que je vise une carrière en droit international. Ce stage me permettra de me créer énormément de contact. Il y a des gens d’un peu partout. Ça devrait être fructueux », mentionne celle qui devra aussi fournir un rapport de stage à l’issue de cette expérience qui se voudra enrichissante.
