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Un nouveau défi pour Guy Laperrière

le mercredi 28 octobre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 28 octobre 2015
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La communauté collégiale de Valleyfield est sous le choc après que le directeur général Guy Laperrière ait annoncé son départ pour la fin-janvier.

Bien que son mandat ait été renouvelé récemment pour un mandat de cinq ans, M. Laperrière a fait savoir mardi qu'il avait accepté un poste de directeur général  au Centre collégial des services regroupés (CCSR), un organisme national qui offre des services collectifs aux cégeps et aux commissions scolaires.

«Après 10 ans en poste, je crois que j'étais mûr pour du changement, explique-t-il. Le projet qu'on m'a proposé est intéressant, et avec l'amorce d'un nouveau cycle ici au Collège, je ne me voyais pas en poste pour tout ce temps, même si j'y ai vécu de merveilleuses années.»

Le président du conseil d'administration du Collège, Jean-Claude Lecompte, a exprimé ses regrets face à cette annonce.  Mentionnant la hausse de 40 % de la clientèle survenue au cours des dernières années, M. Lecompte a souligné les qualités de développeur, d'entrepreneur, d'éducateur et de gestionnaire dont a fait preuve Guy Laperrière.

Parmi les projets dont ce dernier s'est dit le plus fier, il signale effectivement la hausse de la clientèle étudiante, la mise en place des programme d'inhalothérapie et de Technique juridique, d'un système de transport collectif, l'offre de services universitaires de l'UQTR, le retour du football, la remise à neuf des installations sportives et la création de la Fondation du Collège.

Des réalisations, dit-il, «qui ne sont pas le fruit d'un seul individu, mais de toute équipe de gens extraordinaires.»

On ne saurait également passer sous silence le rôle de partenaire dynamique qu'a joué le Collège dans la communauté régionale, sous l'ère Laperrière.

À 54 ans, celui-ci souhaite néanmoins que le dernier projet à réaliser, celui des nouvelles  résidences étudiantes, puisse obtenir l'aval du ministère d'ici son départ. «Je suis très confiant», a-t-il confié.