Un cerf sur la glace près du pont Larocque sème l’émoi

Un cerf de Virginie que l’on peut apercevoir sur la glace près du pont Larocque depuis samedi suscite de la curiosité et de l’inquiétude de nombreux citoyens du secteur.

Le Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield a été contacté samedi à ce sujet. « À priori, c’est sur le territoire voisin de Saint-Stanislas-de-Kotka, mais au départ c’est nous qui avons été appelés, explique le directeur du Service Frédéric Paquette. La Faune était déjà sur place et il a été décidé de ne pas intervenir puisque le cerf avait la possibilité de revenir sur ses pas, sur la rive. »

(photo : gracieuseté Bernard Derome)

L’animal n’était pas considéré comme en danger aux yeux du ministère de la Faune, selon le directeur des pompiers. De plus, une intervention humaine aurait pu effrayer l’animal et ce dernier aurait pu prendre la direction de l’eau.  C’était aussi considéré comme risqué pour les intervenants, ajoute M. Paquette.

Au moment d’écrire ces lignes dimanche, le ministère de la Faune était encore sur place. Le Journal attend un retour de leur part.

De nombreux citoyens curieux étaient également sur place. Selon M. Paquette, il faut être prudent puisqu’un attroupement de personnes peut également effrayer l’animal et il ne voudra pas retourner sur la rive pour cette raison.

L’organisme Sauvetage animal rescue a également été appelé par des citoyens pour intervenir sur les lieux.

Au moment d’écrire ces lignes, le directeur de l’organisme Eric Dussault était en route vers le site. Dans une vidéo diffusée en direct sur la page Facebook de l’organisme, M. Dussault a indiqué qu’il souhaitait discuter avec les autorités sur place pour voir les possibilités d’intervention. La présence de Sauvetage animal rescue ne semblait pas être souhaitée selon M. Dussault. «Je trouve ça plate puisqu’on vient pour aider», dit-il dans sa vidéo.

 Comme le cerf de virginie est un animal à déclaration obligatoire, l’organisme peut intervenir seulement si les autorités lui donnent l’autorisation. «S’ils refusent, on se doit de cesser immédiatement l’opération», explique M. Dussault dans sa vidéo.

Les autorités ont refusé l’aide de l’organisme.