Sports

Trois joueuses de softball de Valleyfield sélectionnées pour les Jeux du Canada

le lundi 05 octobre 2020
Modifié à 17 h 43 min le 05 octobre 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Près du quart d'Équipe Québec qui prendra part au tournoi de softball aux Jeux du Canada provient de Valleyfield. Estelle Audette, Emma Duncan et Laurianne Lecavalier ont mérité leur place au sein de l'alignement de 13 joueuses qui participera au tournoi en Ontario en 2022. Les trois joueuses ont vu un an d'effort récompensé lorsque l'instructeur Brad Pelletier a confirmé leur place au sein de la formation fleurdelysée des moins de 18 ans. «À pareille date l'an passé, on a sélectionné 24 joueuses dans ce qui était le bassin des Jeux du Canada, a-t-il expliqué. Depuis, il y a une semaine d'entraînement intense en Floride; les entraînements se déroulaient de 8 h 30 à 17 h puis il y avait une ou deux parties en soirée. Ensuite, les filles ont rejoint les différentes Équipes Québec, Rebelles AAA, et elles ont dû jouer entre elles en raison de la COVID. Quelques pratiques ont ensuite permis de finaliser l'équipe. » Les Jeux du Canada devaient se tenir en août prochain à Niagara en Ontario. La pandémie a cependant forcé les organisateurs à revoir le calendrier et ainsi repousser la compétition en 2022. M. Pelletier espère que le tournoi conservera un niveau U-18 pour ne pas pénaliser des joueuses qui ne respecteront plus l'âge maximal. Mais les Collèges américains et les Jeux du Québec auraient revu leur position si bien que l'entraîneur-chef a bien confiance de pouvoir garder l'alignement tel que sélectionné. Les joueuses vues par leur coach [caption id="attachment_89321" align="alignright" width="444"] Estelle Audette[/caption] Brad Pelletier a eu de bons mots pour les Campivallensiennes. «Estelle Audette a joué pour moi quelques années, dit-il. C'est une bonne joueuse avec un bon gant. Elle peut évoluer autant comme voltigeuse qu'à l'avant-champ. Une bonne joueuse d'utilité. Au bâton, il s'agit d'une frappeuse rapide qui va essayer de se rendre sur les buts pour causer des maux de tête à l'équipe adverse. » Emma Duncan a déjà signifié ses intentions d'évoluer dans un collège américain au Texas l'an prochain. «Il s'agit de l'une de nos trois lanceuses, mentionne l'entraîneur-chef. Elle est dominante parce qu'elle n'a aucune nervosité. C'est assez spectaculaire. Elle dépanne aussi à l'avant-champ au besoin. En attaque, elle possède un bâton puissant.» Quant à Laurianne Lecavalier, elle représente le bébé de l'équipe. Bien qu'elle soit parmi les plus jeunes, la Campivallensienne s'est taillé un poste sur l'alignement partant, au 2e coussin. «Ça fait longtemps qu'on la suit, confirme M. Pelletier. Elle travaille fort, notamment avec des cours de frappe. On a vu le changement en elle. Malgré un petit gabarit, elle frappe avec puissance. Elle est aussi très rapide. »     [caption id="attachment_89322" align="alignleft" width="300"] Emma Duncan[/caption] Une belle vitrine Au cours de la prochaine année, le calendrier d'Équipe Québec U-18 est chamboulé. Le voyage en Floride est déjà annulé. Quelques pratiques ont déjà eu lieu et le rythme sera de trois à quatre entraînements durant l'hiver. Suivront ensuite divers tournois tels le Canada Cup et le Championnat canadien prévu à l'Île-Perrot au mois de juillet. «Je vois ça comme une école de vie, explique l'entraîneur-chef. Les filles doivent être organisées. C'est difficile d'avoir un emploi parce que l'horaire est occupé. En juillet, elles ne seront pas souvent à la maison. Mais les Équipes du Québec, pour celles qui rêvent d'aller dans les collèges américains, c'est l'endroit qui peut-y amener. Les tournois auxquels on participe pour s'y rendre sont faits pour attirer les recruteurs.